Quels aliments consommer durant la grossesse ?

Le nom d’Edmond Bordeaux Szekely (1905 – 1979) vous est peut-être inconnu. Il s’agit pourtant de l’un des précurseurs de ce que l’on nomme aujourd’hui l’écologie. Déjà au début du 20e, il s’opposait aux désherbants, aux pesticides, aux engrais artificiels, à l’utilisation croissante de produits conservateurs alimentaires et parlait des dangers de la cigarette. Il souligne la menace de la pollution, du besoin crucial pour l’homme d’air et d’eau purs et évoque les dangers des mauvaises graisses du régime américain. Cet érudit polyglotte qui a traduit les évangiles esséniens relate leur mode de vie extrêmement respectueux de la planète, du règne animal et végétal et de l’homme. Nombre d’entre eux vivaient jusqu’à 120 ans. Ils avaient une hygiène nutritionnelle caractéristique et porteuse de vie.

Une alimentation énergisante et porteuse de vibrations de vie est d’autant plus importante lorsque l’on porte soi-même la vie.

Edmond Bordeaux Szekely explique qu’une alimentation équilibrée devrait être constituée de :

  1. 25 % d’aliments biogéniques : aliments qui stimulent, renforcent et régénèrent l’énergie vitale comme des graines et des céréales germées ou des jeunes pousses vertes. Le processus de germination qui est tout à fait naturel permet de démultiplier la capacité nutritive et énergétique des végétaux. Le trempage suivi de la germination donne lieu à un processus enzymatique qui prédigère les glucides, les protides et les lipides. Cela allège énormément l’ensemble des réactions digestives. Germination et trempage accroîssent également la teneur enzymatique, minérale et vitaminique intrinsèque des végétaux qui y sont soumis. L’allègement des processus digestifs génère peu de déchets métaboliques (toxines). Cela combiné à une teneur minérale exceptionnelle (de 30 à 3000 % pour certains végétaux) permet de remédier aux diverses carences et de retrouver un bon équilibre acido-basique.
    Les graines, les fruits secs et les céréales qui peuvent tous faire l’objet de germination constituent un trésor nutritionnel pour la future maman.
  2. 50 % d’aliments bioactifs : aliments qui soutiennent et entretiennent la vie, tels que les algues, les fruits et légumes naturels d’origine biologique ou biodynamique.
  3. 25 % d’aliments biostatiques : aliments qui ralentissent la vie. Il s’agit du cuit, des nourritures congelées ou en conserves.
    Il explique que les aliments biocidiques sont ceux qui détruisent la vie. Il s’agit de la nourriture moderne, des aliments et des boissons industriels, transformés, irradiés, remplis d’additifs et de produits chimiques.

Si les fruits et les légumes constituent d’excellents apports de vitamines, de minéraux, de fibres, de nutriments (antioxydants, enzymes…) et de sucres naturels en tout temps, leurs bienfaits nutritifs seront encore plus appréciés durant la période de gestation, car ils profitent tant à la maman qu’au bébé qu’elle porte.

La constipation, qui peut faire partie des petits bobos qui accompagnent une grossesse, peut être améliorée par d’importants apports de fibres, apports fournis par ces nombreux végétaux. Les fibres ont aussi des répercussions très positives sur l’ensemble du métabolisme. Elles ralentissent le passage de sucre dans le sang, diminuant l’index glycémique, elles aident à réguler le cholestérol et le transit. Ces actions s’opposent au stockage des graisses et donc à la prise de poids qui peut poser problème avant ou pendant d’une grossesse.

Plus que jamais en cette période particulière que constitue la gestation, il faudrait appliquer les 3 lois fondamentales de l’alimentation humaine qu’énonce le docteur Tal Schaller et qu’il résume par la règle des 3 V.

Les 3 V

  • Signifiant que l’alimentation doit être essentiellement d’origine végétale.
  • Signifiant qu’il faut ingérer suffisamment d’aliments vivants pour nourrir qualitativement notre corps.
  • Pour varié. La diversité est fondamentale afin d’éviter la monotonie alimentaire. Intégrer un large éventail d’aliments différents dans son régime évite les déséquilibres et les carence La santé est avant tout une dynamique de changement. Le sectarisme alimentaire est à proscrire surtout en cette période de préparation à la gestation.

Durant ces temps particuliers que seules les femmes peuvent connaître, il faut apprendre à se « chouchouter »  et à adopter une alimentation la plus naturelle possible. Les fruits et les légumes crus devraient constituer de 60% à 70% de l’alimentation quotidienne de la femme enceinte. En ce qui concerne les fruits, ils devraient de préférence être consommés en dehors des repas. Il n’y a par contre aucune restriction quant aux légumes. Ils peuvent tous être consommés à volonté en fonction des goûts de chacune. Ce qui n’est pas toujours le cas lors de l’allaitement durant lequel certains fruits et légumes sont à éviter en raison des goûts, des coliques ou des diarrhées qu’ils peuvent provoquer chez le bébé nourri au sein.

HBE Diffusion, PANNE Carol 13 mai, 2017
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