Mais où se cachent les perturbateurs endocriniens qui nous gâchent la santé ?

Vous avez certainement entendu parler des perturbateurs endocriniens. Ces petites molécules insidieuses agissent en très faible quantité, mais occasionnent de très gros dégâts dans le domaine de la santé.

Les doutes se sont installés dans un laboratoire de recherche de Boston en 1987 lorsque des chercheurs ont constaté que des cellules cancéreuses se développaient anormalement dans des tubes en plastique. Ces cellules présentaient le même développement qu’en présence d’œstrogènes alors qu’il n’y en avait pas. En approfondissant la recherche, l’équipe de chercheurs s’est rendu compte que c’était le plastique lui-même qui provoquait cette reproduction cellulaire.

C’est à partir de cet « incident » que se sont développées les recherches sur les matières plastiques comme le bisphénol A, le nonylphénol, l’acrylamide, les phtalates, etc. La contamination de notre organisme s’effectue par des molécules toxiques qui migrent des emballages et des résidus de pesticides, de détergents ou de médicaments.

 

La liste des perturbateurs endocriniens s’accroît chaque jour. Celle-ci, certainement pas exhaustive, énumère les sources courantes et quotidiennes de ces perturbateurs chimiques :

— Ce sont les fruits et les légumes pulvérisés par de nombreux pesticides qui contiennent le plus de perturbateurs endocriniens.

— Les viandes et les produits laitiers contiennent des dioxines, autres perturbateurs endocriniens. Les dioxines se fixent principalement dans les graisses et semblent être la source majeure de contamination environnementale des viandes et des produits animaux.

— Les hormones de croissance administrées aux bovins sont aussi accusées d’être de grands perturbateurs endocriniens.

— Les poissons de nos mers et de nos rivières contiennent également des pesticides, des dioxines, des PBDE (produits ignifuges), dubisphénol A et de l’acrylamide, qui sont tous des imitateurs d’œstrogène. Ces toxiques induisent le phénomène inquiétant de la féminisation des poissons.

— Nos ustensiles de cuisine et emballages alimentaires en matière plastique contiennent du bisphénol A ou du nonylphénol, deux autres œstrogènes synthétiques.

— Il y a peu de temps encore 90 % des biberons contenait du bisphénol A dont la contamination augmente considérablement lorsque le biberon est chauffé.

— L’acrylamide est présent dans de très nombreux emballages et notamment ceux des plats préparés pour micro-ondes. C’est très gênant puisqu’on sait que les molécules d’acrylamide migrent spontanément lors de la cuisson d’aliments à plus de 120 °C.

— Le bisphénol A, les phtalates et autres molécules plastiques contaminantes se cachent aussi dans les boîtes de conserve métalliques et dans les canettes en aluminium dont l’intérieur est tapissé d’une fine couche de matière plastique. Ce plastique sert à éviter la contamination des aliments par le métal et à en préserver le goût. La contamination des aliments augmente en présence de corps gras ou sous l’effet de la chaleur.

— Les tickets de caisse de magasins contiennent du bisphénol A. actuellement, il en aurait été retiré, pour être remplacé par du bisphénol S., mais cette substance pourrait bien être aussi nocive que la première.

— Depuis vingt ans, de très nombreux produits et perturbateurs endocriniens rejetés dans l’environnement polluent nos rivières. On a dénombré plus de 150 contaminants perturbateurs endocriniens provenant des médicaments à usage humain (contraceptifs oraux, hormonothérapie, etc.) et à usage vétérinaire. Certains chercheurs estiment à 400 le nombre de médicaments contenant des parabènes aussi perturbateurs endocriniens.

— Dans nos eaux et nos nappes phréatiques s’ajoute le rejet des produits de nettoyage, d’hygiène et de beauté, ainsi que les déchets industriels.

 

Quand on sait que presque toutes les eaux du globe sont contaminées, il y a réellement de quoi s’inquiéter fasse à ce phénomène, puisque l’eau c’est la vie !

HBE Diffusion, PANNE Carol 23 novembre, 2017
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