Les autorités complices de vos carences en Vitamine D

Près de 40 scientifiques internationaux et renommés insistent actuellement sur l’importance de la vitamine D, cette vitamine essentielle à la prévention de nombreuses maladies et dont nous manquons quasiment tous.

Le docteur David Servan-Schreiber s’associe à eux pour éveiller l’attention de la communauté médicale par rapport à cette carence et également pour interpeller les autorités de santé des pays européens à ce sujet. En effet, il semble que . Cette situation aux conséquences graves pour la santé est entretenue par les autorités des pays dits développés puisque ce sont eux qui décident des apports journaliers recommandés et qu’actuellement les apports préconisés ont un niveau beaucoup trop bas, pour l’ensemble des vitamines et des minéraux.

Qu’il s’agisse de la France, de la Belgique, de la Suisse, ou du Canada, le diagnostic est le même partout, nos populations manquent cruellement de vitamine D, particulièrement d’octobre en avril. Rien qu’en France, les déficits hivernaux en vitamine D concerneraient 75 % de la population. Depuis le début des années 2000 et plus encore ces 2 dernières années, dans la plupart des pays francophones les autorités sanitaires officielles ont diminué les apports journaliers de la vitamine D et des autres vitamines et minéraux aussi d’ailleurs.

Actuellement les lois européennes préconisent un apport journalier recommandé d’un maximum de 7,5 µg de vitamine D, ce qui est équivalent à 300 UI. Or au vu des différentes études scientifiques, les besoins physiologiques et suffisants pour assurer une bonne prévention varieraient entre 1000 et 3000 UI selon l’âge de la personne.

fromage

Il est aisé de mesurer le taux de vitamine D sanguin à partir du calcifédiol présent dans le sérum. Le minimum absolu établi par la plupart des laboratoires d’analyses est de 20 ng/mL ou (50 nmol/L). Cependant, idéalement, il faudrait avoisiner les 30 ng/mL (ou 75 nmol/L) en permanence afin de réguler au mieux tous les paramètres physiologiques qui dépendent de la vitamine D.

Les scientifiques estiment que le corps utilise 5000 UI de vitamine D3 par jour et qu’afin de maintenir des taux de calcifédiol supérieurs à 30 ng/mL, il serait nécessaire d’ingérer un minimum de 1000 UI de vitamine D3 par jour. Les études abondent dans ce sens puisque la protection contre le cancer du sein par exemple s’observe à des taux supérieurs à 52 ng/ml, il en va de même pour prévenir les maladies cardiovasculaires.

Pour atteindre un tel niveau, les personnes vivant sous l’hémisphère nord devraient consommer 2000 UI de vitamine D par jour en hiver, et à partir de mars-avril, s’exposer environ 15 minutes par jour au soleil de la mi-journée. Ce temps « d’ensoleillement » quotidien serait équivalent à une consommation orale de 3000 UI de vitamine D3.

Si l’on souhaite effectuer une prévention d’un point de vue osseux, il faut maintenir une concentration de calcifédiol supérieure à 30 ng/mL (75 nmol/L). Les estimations de tous ces chercheurs convergent et confirment donc que les besoins physiologiques en vitamine D seraient de 4 à 10 fois supérieurs à ceux actuellement autorisés par les autorités sanitaires européennes.

lait entier

L’idée qu’un excès au-delà de 1000 UI par jour de vitamine D pourrait être toxique est encore bien présente, mais vous aurez compris qu’il s’agit d’une croyance sciemment induite par l’ensemble des organismes officiels de santé publique.

En effet, il est stipulé dans plusieurs rapports scientifiques que des signes de toxicité ont été quelquefois observés chez certains adultes à partir de 10 000 UI et jusqu’à 50 000 UI de vitamine D par jour, et encore ces conclusions ont été tirées d’études durant lesquelles on administrait au patient des doses de 100 000 et 150 000 UI de vitamine D par jour. Les doses de sécurité et de toxicité ont été établies à partir de la valeur seuil de 10 000 UI par jour divisée par 10, or il aurait fallu diviser celle de 100 000 UI, ainsi la dose limite de sécurité aurait été arrêtée à 10 000 UI journalières. Quoi qu’il en soit et quelle que soit la référence prise en compte ou les études retenues par les autorités, la DJR (dose journalière recommandée) européenne actuellement de 300 UI est absolument insuffisante.

La conclusion est, puisque sous nos latitudes, la longueur d’onde du rayonnement solaire à partir de l’automne et jusqu’au printemps est trop faible pour permettre la synthèse suffisante de vitamine D un supplément vitaminique est essentiel à la bonne santé et au maintien de celle-ci.

soleil

HBE Diffusion, PANNE Carol 16 février, 2014
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