Le régime à faible teneur en sucre est un excellent antidépresseur

Puisque le sucre détruit la flore intestinale, il engendre par la même occasion une multitude d’autres réactions physiologiques qui favorisent l’inflammation chronique et la dépression. Les taux élevés d’insuline induits par l’absorption de sucre sont fort préjudiciables pour l’humeur et la santé mentale puisqu’ils entraînent des niveaux très élevés de glutamate dans le cerveau. Rappelons qu’un surplus de glutamate peut être à l’origine d’agitation, d’hyperactivité, de dépression, d’agressivité et de colère, d’inquiétude et d’angoisse voire même de véritables phobies.

L’excès de sucre inhibe l’activité d’une hormone de croissance essentielle la BDNF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau) qui permet le développement « normal » des neurones. Selon des modèles animaux, les taux très bas de BDNF provoqueraient dépression et schizophrénie.

Il existe par contre des nourritures qui permettent de réensemencer la flore ou du moins de la préserver, c’est le cas des aliments fermentés. Fatalement, s’ils aident votre intestin en lui apportant une grande variété de bactéries saines, ils favorisent votre santé mentale et physique.

Une étude de 2011 a permis de constater que l’apport de lactobacillus rhamnosus, une bactérie probiotique, démontre un effet positif sur les niveaux de GABA, l’acide gamma-aminobutyrique qui est le principal neurotransmetteur inhibiteur ou apaisant du système nerveux central. Ce germe bénéfique entraîne aussi la diminution des hormones corticoïdes liées au stress, ce qui par la même occasion réduit l’inquiétude, l’anxiété et l’état dépressif qui y est souvent lié.

La nutrition nous offre donc 3 chemins d’action pour prévenir ou pour diminuer la dépression :

  • Limitez de manifeste drastique les apports en sucre, particulièrement le fructose, mais également les céréales qui sont aussi des éléments préjudiciables pour les La consommation maximale quotidienne recommandée de sucre devrait être de 25 grammes. Pour atteindre cet objectif, il faut commencer par éviter les aliments industriels, traités de quelques manières que ce soit, y compris les OGM, opter pour des aliments complets et d’origine biologique ou organique et éviter les cuissons à haute température. Les aliments génétiquement modifiés participent aussi de la destruction de la flore intestinale et de l’inflammation chronique. On sait aussi que tous les végétaux et les céréales issus de l’agriculture intensive et industrielle peuvent avoir été contaminés par du glyphosate (molécule toxique contenue dans le Round-up). Le glyphosate utilisé comme pesticide détruit les bactéries intestinales utiles.
  • Les antibiotiques que ce soit vous qui les preniez ou ceux que vous absorbez à travers la viande que vous mangez seront eux aussi responsables de la destruction de la flore. Si vous aimez la viande, veillez donc à la choisir issue d’élevage de qualité et non industriel.
  • Tous les produits chlorés et fluorés ont une fâcheuse tendance à détruire la flore C’est pour cela qu’il faut éviter de boire l’eau du robinet ou de manger de la viande ou des aliments qui ont été désinfectés à l’eau de javel, produit chloré par excellence.

Il faut donc privilégier les aliments lacto-fermentés et si ce n’est pas le cas, ou lorsque l’on est déjà malade, il faudra compléter son alimentation par un supplément de pro et prébiotiques de qualité.

HBE Diffusion, PANNE Carol 26 janvier, 2015
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Une carence en vitamine D prédispose à la dépression