Comment préserver notre capital enzymatique

Outre le fait de décomposer les aliments, on sait maintenant que les enzymes (en particulier les protéases) influencent directement notre système immunitaire, puisque son efficacité dépend du bon fonctionnement de l’intestin, qui lui-même dépend essentiellement du travail effectué par les enzymes. Souvent l’âge avançant, l’estomac produit moins d’acide chlorhydrique. Or cet acide est indispensable à l’activation des enzymes digestives. Si la muqueuse stomacale devient paresseuse, l’organisme doit compenser ce déficit en puisant dans notre capital enzymatique de base.

Heureusement, plusieurs moyens sont mis à notre disposition pour augmenter ou restaurer nos taux enzymatiques. Parmi ceux-ci, on peut augmenter sa consommation d’aliments crus et vivants, mais aussi manger moins et moins calorique.

Savez-vous que près de 80 % de l’énergie du corps sont utilisés pour la digestion ? Il semble donc logique que si l’on réduit la quantité d’aliments ingérés, on économise également pas mal d’énergie

Il est impératif de mastiquer longuement les aliments, car la prédigestion des aliments par la salive diminue la charge de travail de l’estomac et de l’intestin grêle. La mastication stimule également un réflexe au pancréas et aux autres organes digestifs préparant ces organes à l’arrivée d’aliments. Le fait de manger lentement et de bien mastiquer vous permettra d’arriver plus vite à l’impression de satiété, et donc de manger moins.

Par contre, évitez de mâcher du chewing-gum car le fait de mastiquer sans rien avaler, constitue un leurre pour le cerveau qui commandera un travail inutile aux organes digestifs.

Il est bien évident que des compléments alimentaires contenant des enzymes seront bienvenus pour aider soutenir notre système enzymatique dans son énorme travail

Pour soulager notre système digestif et enzymatique, nous devrions consommer au moins 75 % d’aliments crus qui contiennent naturellement beaucoup d’enzymes. Les aliments les plus riches en enzymes sont les graines germées car la germination développe leur potentiel enzymatique. Parmi les légumes, ce sont les choux (crus) qui détiennent les taux d’enzymes les plus élevés et parmi les fruits, il faudrait donner priorité à la papaye, l’ananas, la mangue, le kiwi et les raisins. Pensez également à l’avocat, au miel non traité qui contient les enzymes de la salive des abeilles, au pollen et aux huiles végétales première pression à froid (olive, noix de coco…). En adoptant ce type d’alimentation, votre corps trouvera directement les acides aminés et les co-enzymes nécessaires pour stimuler ses propres productions d’enzymes.

Ces matières premières contiennent l’énergie dont votre organisme a besoin et en adoptant ce régime, vous allégerez considérablement le processus digestif, ce qui se répercutera sur l’ensemble des processus enzymatiques et physiologiques de tout votre corps.

Attention, si vous n’êtes pas habitués à manger beaucoup d’aliments crus, mieux vaut adopter ce régime de manière progressive. Mais une chose est certaine, c’est qu’au plus nous consommerons d’aliments naturels et crus, au plus l’économie d’énergie sera importante et notre corps nous en remerciera en nous procurant une meilleure santé.

HBE Diffusion, PANNE Carol 4 mars, 2014
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