Les maladies auto-immunes: questions et réponses!

Les maladies auto-immunes (MAI), quasiment inconnues il y a quelques années, représentent aujourd’hui la 3ème cause de morbidité après les affections cardio-vasculaires et les cancers.

Ces maladies résultent d’un dérèglement du système immunitaire qui devient, progressivement, le pire ennemi du malade en attaquant son organisme comme s’il s’agissait d’un corps étranger. Face à ce phénomène, les solutions que propose la médecine allopathique n’apportent que de médiocres résultats accompagnés d’effets secondaires inquiétants. La médecine naturelle a de meilleures propositions à faire.

Le système immuni­taire défend notre corps contre les infec­tions et les cellules can­céreuses. Cette défense peut être défectueuse par insuffisance à un ou à plusieurs niveaux de son fonc­tionnement. On parle alors de déficit immunologique.

Elle peut aussi être défec­tueuse par excès : le sys­tème immunitaire s’attaque aux cellules ou constituants de notre propre corps. Il s’agit alors de maladies auto-immunes.

Normalement, le système immunitaire reconnaît les constituants de l’organisme dans lequel il exerce ses fonctions et ne l’attaque pas. Lorsqu’il se dérègle par excès, il y a production d’auto-anticorps dirigés contre certaines protéines alimentaires (ou bactérienne d’origine intestinale) qui ce fixent sur certaines cellules de notre organisme. Le système immunitaire se retourne en fait contre l’organisme auquel il appartient, provoquant l’apparition de maladies auto-immunes.

Les deux types de maladies auto-immunes (MAI)

Les MAI spécifiques d’organes

Parmi lesquelles nous trouvons le diabète insulinodépendant (dérèglement des cellules pancréatiques fabriquant l’insuline), la thyroïdite d’Hashimoto (dérèglement de la glande thyroïde), certaines maladies neurologiques comme la sclérose en plaques (SEP, atteinte des nerfs), des atteintes digestives avec la maladie coeliaque (MC, atteinte intestinale), la recto-colite hémorragique ou encore la maladie de Crohn. Dans ce type d’atteintes auto-immunes, aucun organe ni aucune glande ne sont épargnés puisque peuvent également être touchés les surrénales, les ovaires (ménopause précoce) ou les testicules (stérilité).

Le processus auto-immun peut aussi attaquer les liquides circulants comme le sang et ses éléments tels que les globules rouges, les globules blancs ou les plaquettes.

Les MAI NON spécifiques d’organes

Dans ce cas, il s’agit de maladies auto-immunes systémiques qui touchent simultanément plusieurs parties. Parmi celles-ci se trouvent l’arthrite rhumatoïde ou spondylarthrite ankylosante (SPA), l’arthrite chronique juvénile (ACJ) qui atteignent les cartilages et les principales articulations, le syndrome de Gougerot-Sjogren (GS, atteinte des glandes salivaires, lacrymales, vaginales), les polymyosites (atteinte des muscles), la sclérodermie (atteinte de la peau et des tissus conjonctifs).

Le cas du lupus érythémateux disséminé est encore plus typique puisque cette maladie touche à la fois les articulations, la peau, les vaisseaux, les reins, les poumons, le cœur et le tube digestif.

L’origine multiple des MAI et encore mal définie

L’origine de ces maladies est multiple puisque les maladies auto-immunes sont toujours poly-factorielles. Leur développement semble nécessiter la réunion de plusieurs facteurs : génétiques, immunologiques, environnementaux, hormonaux et psychologiques.

Elles peuvent être provoquées par cer­tains médicaments qui dérèglent le système immu­nitaire. Elles peuvent aussi être induites par les vacci­nations massives. Ainsi, le lien entre la vaccination contre l’hépatite B et le déclenchement d’une sclé­rose en plaques est désor­mais prouvé. L’intoxication aux métaux lourds (amal­games dentaires) peut aussi parfois s’avérer un facteur déclenchant.

MAI : un facteur essentiel : l’alimentation

lait animal

Les principaux problèmes posés par l’alimentation actuelle résident dans le fait de la consommation des laits animaux et de leurs dérivés, la consommation de céréales domestiquées, la cuisson de la plupart des produits, l’extraction des huiles à température élevée et la consommation de nombreuses graisses hydrogénées, la pollution par les additifs et autres substances et les carences assez fréquentes en minéraux et en vitamines.

Notre mode de nutrition actuel favorise une per­méabilité anormale de l’in­testin grêle et la formation de déchets alimentaires et bactériens dangereux qui, franchissant les mailles élargies de la muqueuse intestinale, peuvent provo­quer des réactions immuno­logiques néfastes. La muqueuse du grêle devrait normalement constituer un filtre efficace, à la fois très étendu et très mince. Cette paroi est formée par une seule couche de cellules, les entérocytes (cellules de l’intestin), bien soudés les uns aux autres, chez le sujet normal. Dans ces conditions, la barrière intestinale ne laisse passer que des acides aminés et très peu de peptides ou de protéines.

Pour exercer sa fonction de digestion normale des aliments, l’intestin grêle dispose d’enzymes, chargées de scinder les protéines en acides aminés et de mucus, chargé de protéger les entérocytes contre les agents agresseurs présents dans la lumière intestinale. Or, il est fort possible que les enzymes et les mucus (Seignalet, 1994) soient adaptés à la nutrition ancestrale et non à la nutrition actuelle. L’inadaptation enzymatique aurait pour conséquence une insuffisance digestive avec surcharge des entérocytes par un excès de peptides, protéines et autres déchets nutritionnels.

Dès lors, un peptide alimentaire ou bactérien peut traverser la paroi intestinale et ainsi parvenir dans le sang. Il paraît impossible d’incriminer un peptide alimentaire unique dans la genèse de toute l’alimentation moderne. Ce phénomène entraîne la dispersion de macromolécules nocives qui, une fois disséminées dans l’organisme, vont provoquer des réactions anarchiques du système immunitaire. En fonction de la faiblesse génétique, programmée ou non du corps humain, on voit se développer les pathologies auto-immunes. Ce résultat s’observe dans les maladies auto-immunes comme PR, où l’on constate souvent des lésions de la muqueuse intestinale et une augmentation de la perméabilité du grêle.

L’alimentation proposée par le docteur Jean Seignalet constitue un régime intéressant et efficace dans ces pathologies auto-immunes face auxquelles la médecine classique est une fois de plus démunie de tout traitement et qui, comme à son habitude, ne traite que les symptômes et non les causes originelles. Son hypothèse est que l’homme n’est pas programmé pour assimiler l’alimentation moderne complètement dénaturée ; il prône un retour à une alimentation de type ancestral.

Ce régime, identique pour toutes les maladies auto-immunes et strictement suivi, génère des résultats assez exceptionnels encore inégalés à l’heure actuelle par aucun autre, et certainement pas par les traitements proposés en médecine classique ou allopathique.

Une nouvelle fois, les conseils alimentaires proposés ici sont laissés entièrement à votre libre choix.

Les thérapies classiques et les alternatives naturelles

Le traitement classique proposé est relativement lourd, anti-inflammatoires, cortisone et parfois immunosuppresseurs qui diminuent les symptômes, mais qui ont des effets secondaires inquiétants.

Il existe cependant des alternatives naturelles et efficaces. C’est le docteur Nieper, célèbre médecin allemand qui, le premier, a rendu espoir aux malades en utilisant des substances naturelles qu’il nomme les transporteurs de minéraux.

docteur

L’EAP-Calcium est le trans­porteur le plus utilisé en cas de maladie auto-immune. Il s’agit d’un protecteur cellulaire qui agit comme bouclier en protégeant les cellules des immuno-agressions.

L’orotate de calcium, utilisé pour son action reminéralisante, s’avère en outre être un remarquable anti-inflam­matoire naturel très utile en cas de poussée inflamma­toire.

Le Moducare, traitement naturel incontournable des troubles immunitaires.

Il s’agit d’un immunomodulateur qui permet à la fois de stimuler l’immunité souhaitable (la défense de notre organisme) et déficiente lors des infections à répétition, sida, cancers…, tout en diminuant l’immunité non souhaitable que l’on retrouve dans les allergies ou les maladies auto-immunes.

Le Moducare n’est pas un médicament : il n’interfère avec aucun processus métabolique du corps. Il s’agit plutôt d’un catalyseur ou messager qui amorce une correction des déséquilibres du système immunitaire ou qui en maintient l’équilibre s’il est adéquat.

Le Silicium organique est un rééquilibrateur ou réharmonisant cellulaire. Du fait de sa structure électronique particulière, cette molécule de silicium organique est en constante recherche d’équilibre ionique, ce qui lui permet d’améliorer le potentiel électrique des cellules déficientes. Le potentiel membranaire étant ainsi rééquilibré, la cellule retrouve son autonomie et le contrôle de sa perméabilité. Grâce à cette capacité retrouvée, la cellule est à même de recevoir les nutriments, de rejeter les déchets et de réagir aux immuno-agressions.

Par son action antalgique et anti-inflammatoire, le Silicium organique va soulager un grand nombre de douleurs osseuses, articulaires, musculaires et tendineuses.

Les Probiotiques normalisent la perméabilité de l’intestin. Ces dernières années, la relation entre l’intestin et le système immunitaire a clairement été démontrée. L’utilisation de probiotiques permet de normaliser complètement la perméabilité intestinale. Les probiotiques, à base de bactéries vivantes, ont la capacité de supprimer les effets immunologiques néfastes comme suite à l’absorption de protéines étrangères, telles celles du lait de vache.

HBE Diffusion, PANNE Carol 3 février, 2014
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