Sélénium : un oligo-élément miraculeux ?

Différentes recherches au sujet de cet antioxydant majeur ont prouvé son rôle protecteur et préventif dans de nombreuses maladies

  • C’est la glutathion-peroxydase, enzyme clé des défenses intracellulaires, qui protège les membranaires cellulaires et le noyau contre l’oxydation due aux agressions des radicaux libres. Or le sélénium est le coenzyme de la glutathion-peroxydase.
  • C’est un puissant antioxydant qui protège la cellule des effets néfastes des radicaux libres, mais aussi des effets toxiques des métaux lourds (arsenic, mercure, cadmium, plomb), de l’alcool, de la fumée du tabac et des pollutions atmosphériques diverses.

Il assure une protection anticancéreuse due à son activité immunostimulante et antioxydante

En effet, associé à la vitamine E, le sélénium induit la formation d’anticorps et prévient les lésions oxydatives des chromosomes. Ainsi, en collaboration avec la vitamine E, il renforce l’immunité par l’amélioration de l’acti­vation et de la prolifération des lymphocytes B et par un renforcement du fonctionne­ment des cellules T.

  • Il protège des affections cardiovasculaires, en contrôlant la quantité optimale des glo­bules rouges, en normalisant l’agrégation plaquettaire et en accélérant le métabo­lisme des lipides. C’est aussi un agent régulateur de la tension artérielle et du rythme cardiaque.
  • Dans une étude en double aveugle, des sujets consommant du sélénium ont remarqué une amélioration de leurs symptômes dépressifs après une supplémentation avec 100 mcg par jour de ce minéral.

 La teneur moyenne du corps humain en sélénium varie selon la richesse en sélénium de l’alimentation et son origine géographique.

 Besoins journaliers : estimés entre 50 et 200 mcg.

Aliments riches en sélénium

Les protéines végétales, c’est-à-dire les céréales complètes (le riz complet contient quinze fois plus de sélénium que le riz blanc !) apportent de la séléno-méthionine. Les quantités apportées dépendent de la qualité des sons !

Parmi les céréales, vous avez le blé, l’avoine et les müeslis qui apportent de grandes quantités de sélénium.

Ce sont les poivrons rouges, l’ail et l’oignon, ainsi que certains champignons (lépiotes et bolets) qui en contiennent le plus. Ensuite viennent les raisins secs, les pois cassés, les lentilles et le céleri en branche. Les légumes secs possèdent en moyenne une teneur en sélénium six fois plus élevée que les légumes verts après cuisson.

Les protéines animales apportent plutôt de la séléno-cystéine sous forme de glutathion peroxydase. La séléno-cystéine peut être synthétisée à partir de la séléno-méthionine, le contraire est absolument impossible.

Les viandes les plus riches en sélénium sont le foie, le rognon de veau et le lapin. Certains poissons, comme la sole, le thon blanc en conserve et le saumon, en contiennent des doses assez importantes. On en trouve également dans les fruits de mer, les coquillages et les crustacés comme les moules, les palourdes et les crevettes.

Vous en trouverez une quantité non négligeable dans le jaune d’œuf, la levure de bière et parmi les huiles, parmi celles-ci c’est l’huile d’olive qui en est la plus riche.

Les fruits et les légumes sont prati­quement totalement dépourvus de sélénium.

HBE Diffusion, PANNE Carol 1 février, 2014
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