Quelques exemples d’aliments antistress

Le stress qui fait aujourd’hui partie de notre quotidien génère de nombreux dégâts qui s’installent bien souvent de manière insidieuse. Certains le qualifient de « mal du siècle » et dans notre société moderne, il se manifeste par une « épidémie » de burn-out, de fibromyalgie, de fatigue chronique, etc.

On le sait, le stress altère les facultés intellectuelles telles que l’attention, la mémorisation, la réflexion ou la réactivité.

Outre les compléments alimentaires qui peuvent aider, il existe une série d’aliments antistress qui peuvent aider à apaiser le corps et le mental et qui favorisent la sérénité et le calme.

En nourrissant votre cerveau de façon adéquate, vous permettrez à votre corps de mieux gérer les « agressions » de votre environnement quotidien et de préserver son fonctionnement optimal.

Avant tout, le cerveau a besoin d’oxygène, de sucres et graisses, mais bien évidemment  de « bons sucres » et de « bonnes graisses ».

Les bons sucres sont ceux à index glycémique faible qui libèrent lentement le glucose dans le sang. Ils apportent ainsi le principal carburant cérébral de manière constante. Cela évite les coups de fatigue, les fringales et la baisse d’attention.

céréales

Les aliments riches en glucides sont aussi reconnus comme antistress aussi parce qu’ils facilitent la production de sérotonine. Ce neurotransmetteur véritable antidépresseur naturel contre également l’anxiété. Les céréales permettent de combiner effet antistress (apporté par les sucres lents) et fibres, elles-mêmes très utiles au transit, à la régulation du cholestérol et à la prévention de certains problèmes intestinaux. Les scientifiques considèrent de plus en plus l’intestin comme le « deuxième » cerveau, d’où l’importance d’en prendre soin. Les céréales bien choisies apportent également de précieux minéraux et de nombreuses vitamines B qui favorisent l’attention et la mémorisation.

 

Vous trouverez ce type de sucres et tous ces nutriments utiles dans les fruits et légumes, certaines céréales (privilégier les anciennes : kamut, sarrasin, quinoa), dans les légumineuses et dans les graines.

Quant aux bons acides gras, il s’agit principalement du DHA (acide docosahexaénoïque), l’un des acides gras polyinsaturés de type oméra-3 essentiel aux parois et au fonctionnement des neurones ainsi qu’à la transmission des influx nerveux tout le long des circuits neuronaux. Ce sont principalement les petits poissons gras sauvages qui en contiennent. La teneur en oméga-3 est plus importante chez les animaux sauvages que chez ceux issus d’élevage. Nul n’ignore plus l’importance de ces molécules naturelles. Elles aussi facilitent la production de sérotonine et ont un effet positif sur la mémoire et sur la tension nerveuse. Les oméga-3 comme certaines vitamines du groupe B (B1, B6, B9 et B12) ont la propriété de faire chuter les taux de cortisol et d’adrénaline, ces deux hormones sont particulièrement élevées chez les personnes qui vivent un stress permanent et sur le long terme.

Pour les amateurs de poisson, rien de tel qu’un bon tartare ou qu’un carpaccio de saumon ou de thon cru, pour calmer le stress. Pour les autres, il existe toujours la solution de recourir aux oméga-3 par le biais des compléments alimentaires.

Si le poisson ne fait pas l’unanimité, le chocolat noir fait saliver plus d’un gourmand et cela à juste titre puisqu’il constitue un aliment antistress en raison du magnésium et de la phényléthylamine qu’il contient. Cet alcaloïde est bon pour le moral. On en trouve par exemple dans le LSD ou dans certaines morphines ! Il est également sécrété lorsque l’on fait l’amour ou du sport, ce qui est nettement plus sain !

chocolat noir

Également totalement dépourvue de danger : une barre de chocolat noir à 70 ou 80 % de cacao très riche en phényléthylamine et en magnésium, contrairement à ces drogues dangereuses.

Quant au magnésium, son efficacité peut-être renforcée par la vitamine B6 qui accroît la synthèse du GABA (acide gamma butyrique) et de la sérotonine, deux substances anxiolytiques qui préservent la réactivité et protègent du stress. Cette vitamine, la pyridoxine peut être puisée dans la levure de bière vivante, dans le foie et dans de moindres proportions dans les légumes secs, le pain complet, les céréales et le poisson.

Tous ces aliments bénéfiques le seront d’autant plus qu’ils seront issus de la filière biologique. Rappelons que tous les aliments émanant des circuits de la grande industrie regorgent de pesticides, d’additifs et d’autres substances toxiques qui se révèlent être des perturbateurs endocriniens sur le long terme.

HBE Diffusion, PANNE Carol 11 septembre, 2016
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