Lien entre accouchement par césarienne programmée et bronchiolite

Une étude australienne très récente établit clairement le lien entre l’augmentation des accouchements par césarienne programmée et l’augmentation du nombre d’hospitalisation pour bronchiolite des nouveau-nés issus de ces césariennes. Il faut noter que cette étude n’a bénéficié d’aucun financement commercial et que les auteurs n’ont pas déclaré de conflits d’intérêt.

Le docteur Hannah C. Moore, de l’Institut du Téléthon pour la recherche sur la santé pédiatrique (University of Western Australia) et ses collègues avaient publié une étude précédente qui démontrait le lien entre les accouchements programmés par césarienne et les difficultés de santé rencontrées par les bébés nés de ces accouchements. Les mauvais pronostics concernent les traumas à la naissance, les difficultés respiratoires, le syndrome de détresse respiratoire des nouveau-nés, les admissions en unité de soin pédiatrique intensif et les hyperventilations transitoires du nouveau-né. Des études antérieures avaient déjà rapporté une augmentation du risque d’hospitalisations pour cause d’infections aiguës du système respiratoire bas chez les enfants nés par césarienne programmée, et ce, jusqu’à l’âge de 2 ans.

L’étude très récente menée par le Dr Moore et ses collègues avait pour objectif d’observer le lien entre le nombre d’admissions hospitalières pour bronchiolite ou pour pneumonie uniquement pour les bébés nés par césarienne programmée. Ces chercheurs ont examiné le lien entre le mode d’accouchement et les hospitalisations chez 212 068 enfants nés entre 37 et 42 semaines de grossesse. L’étude porte sur une période allant de 1996 et 2005 et sur une population d’enfants de l’Ouest de l’Australie âgés de moins de 23 mois. Ces scientifiques ont utilisé les registres de naissance et les dossiers médicaux issus des bases de données administratives des hôpitaux. Ils constatent que 16% des enfants sont nés par césarienne programmée. Ces 16%, d’enfants ont 10 % de plus de risque d’admission hospitalière pour bronchiolite avant l’âge de 12 mois, en comparaison aux bébés nés d’accouchements par voie basse naturelle et cela après ajustement des autres facteurs maternels et fœtaux. L’étude a aussi montré une augmentation de 20% du même risque pour les mêmes populations d’enfants entre 12 et 23 mois, mais cette élévation ne semblait pas significative.

Par contre aucun lien n’a été établi entre la naissance par césarienne programmée et les admissions pour pneumonies, quel que soit le groupe d’âge

Les auteurs émettent l’hypothèse que durant la période de travail qui précède l’accouchement, le corps produit de nombreuses molécules (cytokines) qui stimulent le système immunitaire de la mère et de l’enfant. Les prélèvements de sang du cordon ombilical montrent des taux plus élevés des défenses immunitaires chez les enfants nés par voie naturelle basse. Les auteurs de l’étude affirment que cette différence pourrait expliquer la sensibilité accrue aux infections respiratoires des nouveau-nés issus de ces accouchements par césarienne programmée.

Les auteurs informent donc les médecins et les parents qui attendent un enfant afin qu’ils soient conscients des augmentations des risques associés à un accouchement par césarienne programmée.

Afin de mener une grossesse à terme, il faut éviter les carences. Des décollements placentaires et des ruptures prématurées de la poche des eaux ont été constatés lors d’un déficit en vitamine C et en bêta carotène. La vitamine C permet également la prévention de cystite ainsi que de troubles veineux. La prise de vitamine B6, B9 et D, de magnésium et de zinc diminue les risques d’accouchement prématuré. Durant la grossesse, les déficits en zinc, magnésium, calcium, vitamine B6 et acides gras de type oméga-3 pourraient entraîner du diabète gras, de l’hypertension et des risques d’éclampsie.

En ce qui concerne le fœtus, des retards de croissance peuvent être évités grâce aux vitamines B1, B5, B12, C, et au zinc et au magnésium. La vitamine B9 évite les malformations foetales, principalement le spina bifida (malformation du bas de la colonne). Le silicium et la vitamine C peuvent diminuer le développement des vergetures durant la grossesse.

L’ensemble de ces prises de compléments alimentaires favorise un le bon déroulement de l’accouchement et la dépression du post-partum, tant redoutée par les mamans.

HBE Diffusion, PANNE Carol 4 mars, 2014
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