Découvrez une nouvelle manière de protéger votre cerveau et votre santé

De nouvelles recherches suggèrent qu’un jeûne de deux jours par semaine serait une des meilleures mesures préventives face aux nombreuses maladies dégénératives de notre époque.

D’après le professeur Mattson qui a mené des études sur des rats, il y aurait plus de bénéfices à pratiquer un jeûne durant deux jours sur la semaine, plutôt que d’observer un régime strict limitant les calories au quotidien. C’est ainsi que certains animaux peuvent augmenter leur durée de vie jusqu’à 50 %. C’est une excellente nouvelle, car de très nombreuses personnes auraient plus facile de se restreindre de manière drastique au niveau alimentaire durant deux jours plutôt que de manière plus légère, mais permanente.

D’autant plus que jeûner ne signifie pas l’absence totale de nourriture, mais plutôt une réduction importante du nombre de calories. Pour bien faire, il faut réduire la dose calorique quotidienne de moitié. L’idéal est de réduire l’apport calorique entre 500 et 800 calories quotidiennes. Rappelons que l’ensemble de notre métabolisme est commandé par notre cerveau, et l’un des premiers effets du jeûne est justement de protéger les cellules cérébrales. Le jeûne agit sur les mécanismes de contrôle de la faim et sur l’émission d’hormones qui régulent l’appétit comme la leptine et la ghreline.

Le professeur Mattson affirme que ces mêmes hormones agissent sur le renouvellement cellulaire du cerveau et particulièrement sur les cellules de l’hippocampe. L’hippocampe est la région du cerveau où sont localisées les fonctions de mémoire. Il y aurait de fortes relations fortes entre la taille de l’hippocampe et la capacité de mémoire. Pour des raisons qui ne sont pas encore bien claires et surtout dans la tranche d’âge entre 40 et 50 ans, la prise de poids entraîne une diminution du taux de ghreline ce qui diminue la régénérescence des cellules cérébrales. À cet âge, l’obésité serait donc un éventuel marqueur pour les futurs problèmes cognitifs.

Contrairement aux anciennes croyances, on sait maintenant que notre cerveau peut faire preuve d’une très grande plasticité et que nos neurones peuvent se renouveler. À ces bonnes nouvelles s’ajoute celle de savoir que les dommages cellulaires cérébraux existants sont d’autant plus réversibles que l’on pratiquera un jeûne de deux jours par semaine. On est actuellement certain que le jeûne est très bénéfique chez des personnes asthmatiques par exemple. Ce jeûne qui s’accompagne d’une perte de poids d’environ 8 % permet également de faire chuter de près de 90 % le niveau des marqueurs inflammatoires. Chez les asthmatiques cela se manifeste rapidement par une très nette amélioration de leur respiration. Par contre les bénéfices s’estompent rapidement après deux semaines d’arrêt du jeûne.

Le jeûne peut paraître effrayant pour certaines personnes, alors voyons comment bien gérer cette restriction calorique ?
Depuis quelques décennies, la médecine classique est restée fixée sur la notion d’apports caloriques, notion qu’elle considère comme essentielle. Pourtant de plus en plus les nutritionnistes se rendent compte que ce sont les éléments nutritifs apportés par l’alimentation qui sont importants. Aux États-Unis par exemple, on sait que 6/10 de l’apport calorique est fourni par les céréales et les sucres. Or les sucres sont absolument néfastes pour la santé et les céréales doivent être absorbées en quantité modérée. Pour bénéficier d’une santé optimale, les protéines et certains acides gras de qualité sont beaucoup plus importants. Ainsi, le beurre cru, l’huile de lin et de noix de coco, les avocats, les amandes, les fruits et légumes crus, les œufs ou encore les graines germées constituent des aliments à privilégier.

Ils vous apporteront des éléments nutritionnels bien meilleurs que les calories (vides) fournies par les hydrates de carbone et les céréales raffinées.
L’acide stéarique (fèves de cacao) l’acide oléique (huile de lin), l’acide palmitique et l’acide laurique (noix de coco) sont tous des acides gras qui élèvent le « bon » cholestérol et ne présentent donc aucun risque pour la santé. De plus, tous ces acides gras ont une influence très positive sur l’ensemble des activités hormonales qui gèrent notre organisme. Sachant que la diminution de la ration alimentaire et qu’un choix pertinent d’aliments est bénéfique pour le cerveau et l’ensemble du métabolisme, nous ne pouvons que vous encourager dans ce sens. Réduire les céréales et les sucres, les remplacer par des graisses de haute qualité et d’autres aliments légers très énergétiques, tout cela ajouté au fait de sauter quelques repas et de pratiquer un peu d’exercice physique, voilà semble-t-il la combinaison idéale pour reprendre le contrôle de sa santé.

HBE Diffusion, PANNE Carol 23 septembre, 2017
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