Diabète : l’issue se trouve t-elle dans la berbéris ?

La grande majorité des diabétiques est atteinte de diabète de type 2. Contrairement à ce qu’affirment la médecine classique actuelle et les médias dominants, seuls des changements drastiques d’hygiène de vie permettent de faire régresser ou d’inverser cette pathologie.

Ces mêmes principes de nutrition permettent bien évidemment d’éviter d’être touché par cette maladie.

Le premier point à surveiller est votre taux d’insuline à jeun. Il doit impérativement se situer entre 2 et 4. C’est une mesure sanguine aussi vitale que celle de la glycémie à jeun. Les mesures mises en place devront être d’autant plus drastiques que vos chiffres dépassent ce maximum (4). La réduction des sucres et des céréales, ainsi que l’introduction massive de graisses saines (autrement dit saturées) sont absolument indispensables. Il faut bannir à tout prix les nourritures transformées (autrement dit industrielles), toutes les formes de sucre (particulièrement le fructose) et les céréales complètes ou non.

 

« Avec l’âge on prend du poids. Plus on prend du poids, plus on devient résistant à l’insuline, et plus le pancréas s’épuise. Il y a alors éclosion du diabète.
C’est pour cela qu’en vieillissant on a plus de risques de devenir diabétique
« , a expliqué Françoise Heureux, endocrinologue aux cliniques Sainte-Elisabeth de Namur

 

La priorité est d’avoir une alimentation végétale, complète et fraîche

Rappelons que les recommandations nutritionnelles préconisées depuis environ 50 ans, telles que la consommation de fructose, de céréales (y compris les céréales complètes d’origine biologique organique), d’hydrates de carbone et de féculents, sont toutes responsables des déséquilibres insuliniques.

Si vous êtes résistant à l’insuline ou à la leptine, si vous souffrez de prédiabète ou de diabète, d’hypertension, de maladies cardiaques ou encore d’un excès de poids, votre consommation quotidienne de fructose ne devrait pas excéder 15 grammes, jusqu’à ce que le problème qui vous touche soit résolu.

Aux États-Unis, cette mesure concerne 80 % de la population. Pour les 20 % restant, la dose quotidienne fructose doit être de 25 grammes maximum.

La transition peut se faire progressivement en intégrant petit à petit à votre alimentation des végétaux d’origine biologique et cuits à basse température pour tendre de plus en plus vers du cru.

L’on sait actuellement que les principaux facteurs de dysfonctionnements métaboliques sont le sirop de maïs (excessivement riche en fructose et hépatogène), tous les sucres, les céréales traitées, les graisses transformées, les édulcorants et tous les autres additifs de synthèse utilisés par la grande industrie alimentaire.

En réduisant les céréales et les sucres, il est évident que vous supprimez beaucoup d’énergie de votre régime alimentaire. Il faut donc absolument procurer à votre organisme d’autres sources d’énergie, énergies que vous trouverez grâce à la combinaison de graisses saturées saines et de protéines de haute qualité telle que viandes, poissons, œufs et dans une moindre mesure par l’intermédiaire des laitages.

Il est évident que l’ensemble de ces protéines doit être issu d’animaux élevés et nourris dans les conditions de la filière biologique afin d’éviter d’aggraver vos problèmes de santé et d’être contaminé puisque vous l’êtes déjà.

Quand on parle de protéines, il faut s’entendre sur la quantité journalière qui devrait être de 40 à 70 g de protéines maximum, excepté dans le cas des femmes enceintes qui peuvent se mettre tout augmenter cette quantité de 25 %.

 

Berbérine, une plante qui permet de réduire la glycémie

berbéris aristata

La berbérine encore mal connue dans nos contrées européennes possède un effet spectaculaire dans les cas de diabète de type 2, de trouble du cholestérol et des triglycérides, d’effectuer une réelle protection vasculaire et de prévenir certaines atteintes neurologiques ou certains types de cancers.

En activant l’AMPK, la berbérine augmente l’expression du gène de GluT-4, un transporteur de glucose musculaire et adipocytaire, elle facilite le transport de glucose intracellulaire et permet via une amélioration de la sensibilité à l’insuline de réduire la glycémie.

La berbérine a été étudiée en tant adjuvant dans le diabète de type 2, avec des résultats équivalents, voire parfois supérieurs à ceux de la metformine. Une étude récente, réalisée sur 116 patients atteints de diabète de type 2 randomisés pour recevoir 1g/j de berbérine ou un placebo pendant 3 mois a montré une réduction des paramètres glucidiques : une HbA1c qui passe de 7,5% à 6,6% et une réduction de la glycémie à jeun de 126 à 100,8mg/dl.

HBE Diffusion, PANNE Carol 10 mars, 2017
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