Accro aux anti-inflammatoires? On vous dit tout.

Soigner l’arthrite, oui, mais pas à n’importe quel prix.

Souffrir d’une inflammation, qu’elle soit chronique ou aiguë, peut handicaper un moment de vie et parfois une vie toute entière. Certaines personnes souffrent au quotidien et n’ont d’autres solutions que de se « gaver » d’anti-inflammatoires, souvent prescrits par le médecin traitant. Aujourd’hui, des solutions naturelles et sans dommages ni risques existent et elles peuvent vous soutenir dans votre combat contre la douleur.

Que sont les médicaments anti-inflammatoires ?

Ils sont de deux types, à savoir :

  • Les anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS) plus communément appelés corticoïdes, qui sont dérivés du cortisol et de la cortisone. Bien que leur efficacité ait été prouvée sur des maladies inflammatoires chroniques, par exemple la polyarthrite rhumatoïde, les anti-inflammatoires stéroïdiens sont dotés d’effets secondaires impressionnants :

Peau sèche, prise de poids, trouble de la vision, aggravation de l’état de santé, problème lié à la tension artérielle, troubles digestifs (allant des ulcères, les plus connus, à d’autres troubles qui peuvent vous briser la vie). Les dangers peuvent parfois être graves, touchant la sphère psychologique en induisant des syndromes maniaques ou des insomnies par exemple.

Bien qu’efficace rapidement, cette gamme d’anti-inflammatoire ne doit pas être prise sans avis médical. Les risques pour la santé sont bien trop importants.  Ils ne sont d’ailleurs disponibles en pharmacie que sous prescription médicale stricte.

  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou les Ibuprofènes par exemple. Ce sont des inhibiteurs de la cyclo-oxygénase (COX).

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens provoquent le blocage des COX et donc une baisse de l’inflammation et de ses conséquences. Ce type de médicaments est très efficace dans la phase aigüe de la maladie mais malheureusement, ils possèdent eux aussi des contre-indications non négligeables pour la santé. En effet, ils abîment la muqueuse gastrique, avec un risque accru d’ulcère au fur et à mesure de leur consommation. Ainsi, on constate souvent une mauvaise absorption du fer. En effet, la muqueuse étant en mauvais état, les anémies sont donc réactionnelles à cette prise médicamenteuse.

Comment corriger les dommages à cause d’une muqueuse gastro intestinale abîmée ?

Une alimentation saine et adaptée doit être mise en place pour apporter tous les minéraux et les vitamines dont nous avons besoin. En effet, les pertes minérales peuvent être nombreuses. Combler ces carences par l’alimentation semble être la méthode la plus naturelle. Si malgré cela, les pertes ne sont suffisamment récupérées, de nombreux compléments alimentaires pourront pallier à ces manques comme le fer, la vitamine C, vitamine B12, la vitamine B9 ou encore la vitamine C. Les dosages adaptés pourront vous être fournis par votre thérapeute de santé naturelle, en fonction de vos besoins propres. De plus, l’alimentation saine et naturelle qui inclut, par exemple, la prise d’oméga 3, permet une amélioration dans les douleurs dites inflammatoires.

Grâce à leurs propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires, les anti-inflammatoires réduisent tant l’inflammation que ses conséquences comme la douleur et la fièvre par exemple. Malheureusement, utilisés parfois en excès et prescrits trop facilement par les médecins, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont consommés dans la plupart des cas avec abus, aussi bien sur le nombre de comprimés ingérés que sur les temps de traitement. Certains patients prennent parfois ce type d’antidouleurs de manière quotidienne, et parfois plusieurs fois par jour. Lorsqu’on prend des anti-inflammatoires depuis longtemps, on a parfois beaucoup de mal à s’en séparer. Indispensables pour ne plus vivre la douleur, les personnes qui souffrent ne voient pas le bout du tunnel autrement que via ce type de médication.

Outre les soucis gastriques énoncés plus haut, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens est responsable de désagréments parfois plus important pouvant aboutir à d’autres maladies que celles censées être soignées. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent aller jusqu’à altérer la fonction rénale, soyons donc très prudents.

Saviez-vous que l’iatrogénie médicamenteuse est responsable de plus de 100.000 hospitalisations par an en France ?  (Source : Les interactions médicamenteuses, guide d’information du Docteur Jean-Claude Rodet et Aline Moyon, Docteur en pharmacie)

Alors qu’attendons-nous pour passer aux soins naturels lorsque c’est possible ?

Vanessa Colant 12 juin, 2017
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