Les plantes alliées de la ménopause

La ménopause est une période vécue différemment d’une femme à l’autre. Contrairement à la croyance populaire qui laisse penser qu’il y a un rapport entre l’âge des premières menstruations et celui de la ménopause, il semblerait que l’hérédité et l’épigénétique entrent en ligne de compte. Afin d’accompagner en douceur et naturellement cette transition, voici les principales plantes alliées pour soulager les divers inconforts.

La ménaupose : définition

« Une femme est dite ménopausée lorsqu’elle n’a pas eu ses menstruations depuis au moins 1 an. La péri-ménopause quant à elle s’étale sur les 10 à 15 années précédentes. Enfin, dès lors que la phase des 1 an sans menstruation est passée, on parle de post-ménopause.

En moyenne, les femmes traversent la ménopause à 52 ans. […]

Il est intéressant de constater que dans les endroits du monde où le régime alimentaire est riche en acides gras saturés, en sucre et combiné à un mode de vie sédentaire, c’est là où l’on retrouve le plus de femmes ayant une symptomatologie typiques de la ménopause : bouffées de chaleur, maux de tête, fatigue… Cela donne à réfléchir ! » source : perfecthealthsolutions

Les désagréments de la ménopause

  • allongement du cycle menstruel, diminution du flux
  • prise de poids
  •  bouffées de chaleur diurnes et/ou nocturnes 
  • insomnie
  • douleurs ou sensibilités articulaires
  • sécheresse vaginale
  •  fatigue
  • troubles de la mémoire à court terme, difficulté de concentration
  • troubles intestinaux
  • diminution de la sécrétion lacrymale, 
  • problèmes cutanés : démangeaisons, assèchement de la peau, vieillissement accéléré…
  • humeur fluctuante
  •  infection urinaire 

Habituellement, tous ces symptômes se dissipent et disparaissent lorsque la femme a terminé la ménopause.

Quand l’activité hormonale décroît, les phyto-oestrogènes prennent le relais

La ménopause se caractérise par une baisse de l’activité hormonale ce qui entraîne les nombreux désagréments pré-cités. L’idée n’est pas de relancer cette activité mais d’apporter des plantes aux effets hormone-like sur une période définie pour passer cette transition en douceur. 

Attention aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer hormono-dépendants. Les plantes hormone-like vous sont contre-indiquées sans l’avis de votre médecin.

Les plantes oestrogène-like ou phyto-oestrogènes et progestérone-like compensent le manque d’activité hormonale. 

  1. Le houblon 
  2. le soja
  3. les graines de lin
  4. la sauge
  5. le yam (igname)
  6. le gattilier

Zoom sur le yam

Le yam ou l’igname sauvage était déjà connu des Aztèques pour soulager de nombreux maux. 

La diosgénine contenue dans cette plante sauvage aide à la synthèse de la progestérone et de l’oestrogène ce qui en fait un atout dans la lutte contre les bouffées de chaleur, les troubles de l’humeur et autres désagréments liés à la ménopause. L’igname sauvage est donc un phytomodulateur qui potentialise la captation du peu d’hormones encore produites. Il peut venir à bout de 80% des troubles de la ménopause.

Vous pouvez le trouvez en comprimés, en gélule ou en crème. Cette dernière forme galénique s’applique sur les hanches ou les bras et à l’avantage de faire pénétrer en profondeur les principes actifs du yam. En effet, l’efficacité des comprimés et des gélules peut être altérée à cause de l’acidité de l’estomac. De plus, la peau offre une surface de pénétration des principes actifs exceptionnelle. 

Après un mois d’utilisation, les effets sont les suivants :

  • meilleure vitalité
  • humeur stabilisée
  • améliorations cognitives (concentration, mémorisation, attention)
  • sommeil de qualité
  • diminution des bouffées de chaleur et de tous les autres troubles précédemment cités

De plus, il est important de noter que le yam facilite l’oxygénation des tissus et donc limite l’oxydation cellulaire et le vieillissement prématuré. Il freine les pertes de calcium tout en soutenant le système immunitaire.

Prendre soin des émonctoires

Pour une réelle efficacité des plantes hormone-like, il est impératif de prendre soin de vos émonctoires. En effet, le chamboulement hormonal vécu pendant cette période peut être soulagé grâce à une prise en charge globale. Le foie qui est responsable de filtrer le sang est souvent fatigué. Il n’effectue plus correctement son travail d’épuration, des émonctoires secondaires doivent alors prendre le relais. Comme mentionné plus haut, la peau a une surface d’échange très importante. Elle sera donc une porte de sortie pour évacuer le trop plein de toxines qui ne peuvent être éliminées par le foie et les reins. 

Pour conclure

La ménopause est une période charnière dans la vie d’une femme. Un soutien micro-nutritionnel et phytothérapeutique sera intéressant dès lors qu’il sera couplé à un soutien psycho-émotionnel afin de prendre en charge les troubles de la ménopause de manière globale.

Alexia Bernard 6 avril, 2020
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