Les médicaments contre le reflux gastro-oesophagien responsables de fractures de la hanche !

Une vaste étude canadienne vient de démontrer que l’usage des médicaments utilisés pour traiter le reflux gastro-oesophagien augmente considérablement les chances d’avoir une fracture de la hanche. Trop souvent prescrits par les médecins au départ pour de simples gênes à l’estomac, ces médicaments sont ensuite consommés pendant plusieurs années par les patients. Ce n’est donc pas une surprise de constater que le Mopral®  occupe la première place au niveau du chiffre d’affaire réalisé en France par un médicament (316,7 millions d’euros en 2003). Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont un groupe de médicaments dont l’action principale est une réduction prononcée et de longue durée de la production d’acidité gastrique.

Ils sont vendus soit sous le nom générique (Omeprazole) soit sous leur nom de spécialités

(Eupantol®, Inexium®, Inipomp®, Lanzor®, Mopral®, Ogast®, Pariet®, Zoltum®)

Mais quel est le lien entre ces médicaments et les fractures de la hanche ?

Le problème provient du fait que nous avons besoin de l’acidité de l’estomac pour absorber correctement le calcium présent dans notre nourriture. Comme ces médicaments suppriment la sécrétion acide de notre estomac, le calcium non seulement ne sera pas assimilé mais pire, notre organisme ira le puiser dans sa principale réserve à savoir nos os.

L’étude canadienne vient de montrer que le risque de fracture de hanche double déjà après quelques années d’utilisation de ces médicaments et que ce risque ne cesse d’augmenter dans le temps (jusqu’à 5 fois après 10 ans d’utilisation).

Un paradoxe supplémentaire

Le manque de calcium est une des causes possibles…du reflux gastro-oesophagien. En effet, le calcium est nécessaire à la motilité de l’œsophage et beaucoup de chercheurs pensent actuellement que le reflux gastro-oesophagien est avant tout un trouble moteur de l’œsophage. Il s’installe alors un réel cercle vicieux où les médicaments anti-reflux empêchent l’assimilation du calcium entraînant un mauvais fonctionnement de l’œsophage qui aggrave le reflux. Les patients deviennent ensuite de plus en plus dépendants de leur médication anti-reflux.

C’est donc logique que l’industrie pharmaceutique réalise de gros profits avec ce type de médicaments puisqu’ils traitent les symptômes mais favorisent la maladie sous-jacente.

HBE Diffusion, PANNE Carol 28 décembre, 2013
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