Le cycle menstruel : phases et rythmes

Lorsque la femme prend la pilule contraceptive, elle s’enferme dans une vie linéaire qui la cloisonne alors dans une énergie stagnante, stable et sans fluctuation. En effet, chaque mois, à la même période (à J+28), la femme sous contraception subit des saignements de privation. Évidemment, les règles qui apparaissent ainsi chaque mois n’ont rien de naturel, c’est simplement l’arrêt du contraceptif qui provoque ces saignements menstruels. D’ailleurs, de plus en plus de jeunes filles ne connaissent pas ces périodes de fausses « règles ». En effet, on leur prescrit – bien souvent par facilité et pour une vie plus commode – une contraception sur 28 jours sans arrêt.

Outre le fait que la pilule soit dangereuse pour la santé de la femme, ce petit médicament avalé chaque jour empêche également les femmes de vivre pleinement leurs cycles menstruels.

Cycle menstruel et cycle hormonal

Dans une vision purement médicale, le cycle menstruel sert à restaurer la fécondité de la femme chaque mois, pour lui donner l’opportunité de tomber enceinte.  En effet, le cycle menstruel, c’est la vie créative de chaque femme, c’est finalement ce qui différencie pleinement la femme de l’homme.

Effectivement, les hommes sont axés sur une énergie linéaire qu’on appellera énergie solaire. Parallèlement, la femme serait alors considérée comme soumise à une énergie lunaire, axée sur le rythme de la lune.

Bien que la contraception soit un choix de vie dans certains couples, la nature a pourtant voulu que nous soyons des femmes cycliques soumises à des énergies évolutives au fil du mois et subissant ainsi des variations d’énergie tous les 5 à 10 jours.  Dès lors, d’un point de vue hormonal, le cycle menstruel se divise en 2 phases bien précises :

  • La phase folliculaire – définie par les hormones « œstrogène » – a lieu avant l’ovulation (au jour 14 généralement).  Les œstrogènes naturels sont indispensables à la vie de la femme car ils procurent de nombreux bienfaits sur sa santé. Dès lors, tout au long de sa vie, elle va tenter d’en stocker – dans les tissus adipeux principalement – pour conserver une réserve lors de l’arrêt de production (à la ménopause).
  • La phase progestative – définie par les hormones de type « progestérone » – aura lieu en seconde partie de cycle, à savoir après l’ovulation. C’est la période pendant laquelle la muqueuse utérine se transforme en nid douillet s’il y a fécondation.  Tout comme les hormones de type œstrogène, la progestérone est indispensable à la vie d’une femme, tant pour son bien être que pour sa santé.

Le cycle menstruel vibratoire

Et si nous découvrions le cycle menstruel différemment, sans vision médicale, en nous connectant à notre femme intérieure, notre femme puissante et notre femme sauvage. En effet, sans hormones de synthèse dans l’organisme, la femme retrouve un cycle menstruel naturel composé de 4 phases émotionnelles différentes, tout comme les 4 phases principales d’un cycle lunaire (pleine lune, lune croissante, nouvelle lune, lune décroissante).

Ne trouvez-vous pas que, à certaines périodes du mois, vous vous sentez plus ou moins bien, plus ou moins en forme, plus ou moins fatiguée ? Bien souvent, la femme se force à vivre de manière linéaire (comme les hommes) afin de plaire à une société patriarcale qui ne permet pas à la femme de vivre pleinement sa puissance intérieure.

  • La phase oestrogénique devient la phase de la jeune fille : bien souvent associée à la lune croissante, cette période du mois définit la femme comme étant pleine d’énergie, de dynamisme, de vitalité et de projets.
  • La phase appelée aussi phase de la vierge – selon certains auteurs – est une période de renouveau, de renaissance, d’enthousiasme et de vivacité́ d’esprit. En effet, c’est l’énergie du printemps qui bourgeonne et qui renait. Physiquement, le corps dégonfle et permet alors à la femme de vivre son champ des possibles avec toute sa confiance en elle qui revient. Plus légère et plus dynamique, elle vit cette période avec bien-être et satisfaction d’être à son plein potentiel.
  • La période ovulatoire devient la phase de la mère : généralement associée à la pleine lune, la phase de la mère correspond à la phase expressive où la femme devient l’archétype de la mère, avec le désir de s’occuper des autres, de prendre soin de sa famille, ses enfants ou de ses amis. Pendant cette phase si particulière, les envies et les besoins personnels de la femme disparaissent au profit du bien-être d’autrui.  Effectivement, l’ovulation, c’est le don de soi, c’est le lien qui nous unit à la terre et au ciel.
  • La phase progestative devient la phase de l’enchanteresse : nous voilà en phase lunaire décroissante, une période qui permet à la femme d’exprimer sa créativité au travers de sa puissance intérieure. Souvent associée au syndrome prémenstruelle (redouté par de nombreuses femmes), cette période du cycle « impose » à la femme de s’écouter, de tendre l’oreille sur ses besoins intérieurs afin qu’elle puisse se connecter à elle-même. D’ailleurs, cette phase si précieuse est le temps de l’inconscient, c’est l’automne. La femme, pendant ce temps de retour à soi, devrait normalement prendre énormément de temps pour elle, sans enfant ni famille, pour pouvoir s’écouter profondément, pour pouvoir se régénérer et arrêter d’être une superwoman super active.  La femme devrait pouvoir s’arrêter un temps, pendant son cycle, pour bien emmagasiner les énergies des cycles précédents mais aussi pour se préparer à un nouveau cycle. Mais la société nous l’autorise-t-elle ?
  • La phase des menstrues (des règles ou encore des lunes) devient la phase de la sorcière. La nouvelle lune se connecte ici à la femme pour lui permettre de vivre une période contemplative, où elle s’autorisera à ne pas être active dans sa vie, s’imposant encore plus des moments de retrait et de repos. En effet, les menstruations sont également une phase d’introspection et de retour à soi. Dès lors, c’est un moment pour prendre du recul par rapport au monde, pour dormir et ralentir encore plus physiquement, émotionnellement mais aussi mentalement. Bien que la société ne permette pas à la gente féminine de prendre ces quelques jours de repos, comprenons qu’il faille absolument adopter ces moments d’écoute de soi pour s’autoriser à rêver, à construire, à projeter, à s’écouter profondément mais aussi à développer en avant notre intuition.

Le cycle menstruel vibratoire : un chemin de reconnexion

Lorsqu’on arrête la pilule contraceptive, pour raison de santé ou pour se reconnecter à la femme en soi, un temps d’adaptation de quelques mois sera nécessaire et indispensable pour retrouver un état naturel. En effet, réapprendre à écouter son corps, à ressentir les rythmes, les mouvements, les sensations physiques peut reprendre du temps. De plus, l’entourage devra également prendre conscience que quelque chose de différent sera mis en place au fil des semaines. En effet, lorsqu’on ressent du jour au lendemain de nouvelles sensations corporelles mais aussi émotionnelles, cela peut être surprenant. Mesdames, soyez prêtes à retrouver celle qui ne demande qu’à éclore mais aussi à vivre des montagnes russes sur votre humeur, sur votre vitalité et sur votre énergie en général.

Bien heureusement, des remèdes naturels peuvent accompagner la femme dans ce chemin presqu’initiatique. Des plantes comme les feuilles de framboisier, l’ortie, le romarin, le gingembre, le chardon marie ou encore les fleurs de rose peuvent, selon leurs propriétés respectives, apporter un soutien soit physique soit émotionnel à la femme.

Dans un rôle de détoxification du corps, de nutrition, de stabilisation de l’humeur ou des hormones, ces plantes sont des alliées pour le quotidien de nombreuses femmes en sevrage contraceptif.  Evidemment, la méditation, le yoga, la spiritualité ou le partage au travers des cercles de femmes sont tant d’activités qui aident les femmes à se retrouver, à s’appartenir pleinement grâce à leur cycle menstruel féminin.

Libérez-vous de la pilule !

Vanessa Colant 22 janvier, 2019
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