La géobiologie, chaînon manquant de la santé

Dès 430 avant J.C., le grand Hippocrate soulignait l’importance des lieux salubres pour la santé dans son ouvrage traduit en latin sous
le titre « De aeribus, aquis et locis ». Tout comme les Chinois recommandaient de ne pas dormir sur les « veines du dragon »,
Hippocrate mettait en garde ceux qui exposaient leur santé en dormant à la verticale de courants d’eau souterrains.

Après avoir traversé discrètement cinq siècles d’inquisition, la géobiologie revient en force sur le devant de la scène paramédicale.
La géobiologie a pour objet l’étude de l’impact de la Terre sur la vie sous toutes ses formes, qu’elles soient végétale, animale ou humaine.
C’est une discipline scientifique transverse qui se situe à la rencontre de la géologie, de la biologie et de la physique.

L’impact des champs électromagnétiques et des rayonnements ionisant

Le géobiologue détecte et mesure -pour l’essentiel- les champs magnétiques, champs électriques et les rayonnements ionisants. Ces champs et rayonnements peuvent être d’origine naturelle -comme ceux qui proviennent du sous-sol- ou artificielle, issus des lignes haute tension, des radars, des antennes relais téléphoniques… Au-delà d’une certaine intensité, ceux-ci peuvent avoir des conséquences sur l’intégrité cellulaire, le système endocrinien et le système immunitaire.

Les perturbations d’origine naturelle sont majoritairement de trois types :

  • Magnétiques. On repère notamment le champ dit « Curry ». La friction du noyau externe liquide du globe terrestre sur son noyau interne solide provoque le champ électrique terrestre qui, à son tour -par «  effet dynamo »- génère le champ magnétique terrestre. Ce dernier est connu de tous, chacun ayant eu l’occasion d’avoir une boussole entre les mains.
  • Electriques, avec le réseau dit « Hartmann », qui est une composante du champ électrique terrestre. Il est intéressant de noter que celui-ci peut être affecté par le courant électrique alternatif, mais aussi par la compression des roches (effet piézo-électrique). Ainsi  l’épaisseur des cloisons de ce réseau Hartmann peut quadrupler avant les tremblements de terre. Les animaux savent en percevoir les modifications, 24 heures à l’avance.
  • Radioactives. Il existe des rayonnements gamma que leurs fréquences élevées rendent ionisants. Ils émanent du « manteau » de la Terre constitué de roches en fusion, compris entre le noyau externe et l’écorce terrestre sur laquelle nous vivons. Ils s’expriment à travers les fissures du sous-sol et les « failles », et arrachent des électrons aux cellules. Dans la trajectoire de ces failles, les arbres, par exemple, se dessèchent très vite. De la même manière, un individu dormant à sa verticale voit une partie de ses cellules  perdre des électrons et ainsi se transformer en radicaux libres. La prolifération rapide de ces radicaux libres peut déborder les capacités d’élimination de l’organisme, occasionnant ainsi les maux les plus sévères.

Quant à l’eau qui circule dans le sous-sol, elle se frotte aux parois, et crée ainsi un courant électrique. Du fait de l’empilage vertical des points de friction, on mesure une  différence de potentiel électrique à la verticale des rives. Ces voltages sont très faibles mais ils sont du même ordre que ceux qui animent les cellules. Or il y a dans nos cellules des petites centrales électriques, les mitochondries, dont la production peut être contrariée par ces faibles courants naturels, ou par d’autres, artificiels, provenant par exemple d’un radio réveil à proximité du lit, d’une lampe de chevet mal isolée ou d’une prise de terre déficiente. La production hormonale des glandes endoctrines de quelqu’un qui dort au-dessus d’un cours d’eau s’en trouve sensiblement modifiée. Deux glandes se trouvent dans ce cas particulièrement en état de stress, la thyroïde et les surrénales. A l’inverse, le thymus fonctionne alors au ralenti. Comme cette glande participe activement à l’élaboration des lymphocytes T4, le système immunitaire peut en souffrir.
L’impact des cours d’eau est généralement aggravé par le fait qu’ils circulent dans les fissures souterraines. Aux variations de potentiel électrique s’ajoute alors l’effet ionisant du rayonnement gamma qui fuse verticalement.

Comment se présentent ces champs, et comment les détecte-t-on ?

Les champs naturels provenant du sous-sol quadrillent l’ensemble des territoires émergés et constituent des réseaux semblables à des filets de pêcheur dont les mailles seraient très épaisses, d’où s’élèvent des murs plus ou moins verticaux. Nous les détectons et les localisons avec la plus grande précision de façon à les éviter, notamment grâce à notre outil principal, l’antenne de Lecher. Leur résultante globale peut également être mesurée avec des géomagnétomètres. Mais ces mesures peuvent être affectées par de simples objets, comme un sommier métallique.

Ces différents réseaux sont connus d’autres personnes que les géobiologues

Ils sont calibrés et identifiés quant à leur fréquence. Cependant, la science n’est capable de les mettre en évidence qu’avec des outils extrêmement coûteux et non transportables. L’antenne de Lecher, notre outil portatif, permet de les repérer facilement en un principe qui pourrait s’apparenter à de la radio, puisqu’on capte des émissions provenant du sous-sol en réglant ce récepteur sur différentes longueurs d’ondes.
Il est cependant préférable d’avoir une sensibilité naturelle pour y être réceptif mais, globalement, leur détection  nécessite davantage de savoir-faire que de réelles capacités personnelles.

Quant aux perturbations électromagnétiques environnementales occasionnées par notre civilisation moderne, de nombreux appareils scientifiques de détection et de mesure sont largement utilisés par les géobiologues professionnels : sonomètres (intensité du bruit), multimètres blindés (champs électriques et magnétiques dus aux lignes H.T.  et aux appareils domestiques), ohm-mètre de boucle (résistance de la prise de terre), analyseurs d’hyper-fréquences (antennes relais de téléphonie mobile et radars), compteurs Geiger (radioactivité), etc.

La sensibilité à ces phénomènes électromagnétiques varie d’un individu à l’autre

J’ai rencontré quelques géobiologues beaucoup plus sensibles que moi. Ils sont capables de dire immédiatement si un emplacement est sain ou non, rien qu’en tendant la main. Pour ma part, je suis moins sensible qu ‘eux mais, grâce à l’antenne de Lecher et à une méthodologie rigoureuse, précise et bien rôdée, je détecte ces mêmes courants et les rends visibles à tous, en les traçant à l’échelle sur un plan.

Toutefois, il convient de distinguer sensibilité et vulnérabilité. Certains individus semblent ne pas être affectés par ces agressions, dont l’intensité est très faible, il faut bien le reconnaître; mais ils ne passent pas pour autant à côté des désordres qu’elles occasionnent. Des personnes apparemment robustes et vaillantes peuvent être soudain cueillies par la maladie, alors que d’autres, éternellement geignardes et perturbées, ne le seront pas… De manière générale, une agression est le produit d’une intensité par une durée. Il existe des agressions courtes mais intenses, comme des coups de massue. Dans le cas de la géobiologie, l’intensité est très faible mais la durée, étant très longue et frappant toujours au même endroit, pourra provoquer des désordres. On pourrait comparer son action au supplice chinois de la goutte d’eau arrivant sur un crâne rasé. Au début, ça chatouille, à la longue, ça perfore et ça tue.

Les champs d’application de la géobiologie

Il y en a trois :

  • Le premier, le plus évident, c’est la santé. Pour ma part, j’ai choisi de travailler en partenariat avec le corps médical, notamment avec les homéopathes qui sont généralement plus réceptifs aux aspects énergétiques. En passant le tiers de sa vie dans un lit, il est clair que si ce lit est situé à la verticale d’une perturbation, la santé du dormeur en pâtira. La stratégie à adopter est alors celle de l’évitement.
    Contrairement à une idée répandue, l’orientation du lit n’est pas déterminante. Beaucoup de gens se sont rendus malades en mettant leur tête au nord, en se plaçant du même coup sur une faille qu’ils n’ont pas identifiée, alors que d’autres dorment la tête au sud, mais en zone neutre, et s’en portent très bien…
    Les perturbations occasionnées par un positionnement du lit sur une zone perturbée peuvent aller de la nervosité ou des insomnies et dépressions, jusqu’aux problèmes articulaires et dorsaux, aux modifications du rythme cardiaque et aux maladies les plus graves.
  • Le deuxième champ d’action est lié à la santé, mais se concrétise dans l’immobilier. On peut effectivement faire expertiser un terrain avant de construire et de dessiner les plans de l’habitation ou, plus fréquemment, intervenir au moment de la rénovation afin d’affecter au mieux les différents espaces.
  • Le troisième champ est celui de la connaissance, qui s’apparente à une voie spirituelle. Il n’y a pas de frontières entre la physique et la métaphysique… Dès lors que l’on touche à l’invisible, on est inéluctablement conduit à une réflexion sur l’au-delà, nos origines, le sens de l’évolution, les rapports entre l’énergie et la matière, la conscience et la spiritualité. Les plus récentes avancées de la physique quantique confortent l’approche géobiologique.

Il existe de nombreuses solutions pour protéger sa santé des agressions géopathogènes

Les agressions géopathogènes sont celles qui minent la santé des occupants d’un lieu jour après jour, au fil des mois.
Une bonne expertise géobiologique est précisément faite pour éviter le déménagement. A l’expérience, on trouve toujours une solution, au pire en permutant les pièces, en réaffectant l’espace. Dans le cas d’une rénovation, on peut repositionner des cloisons. Mais en vingt ans, je n’ai conseillé que six fois de changer de lieu de vie. Les maisons dites à « cancer » sont rarissimes. En revanche, il existe des zones cancer dans de nombreuses maisons. Ce sont  des zones de radiations naturelles, tout simplement. Elles traversent allégrement les étages des immeubles. C’est celles qu’il convient d’éviter.
Quant aux ondes d’origine artificielle, certains dispositifs techniques permettent d’abaisser objectivement l’intensité des pollutions en deçà des seuils de dangerosité. Je fais ici référence à des systèmes de protection dont l’efficacité est mesurable et non aux objets plus ou moins décoratifs et coûteux qui ne soulagent le plus souvent que les portefeuilles.

HBE Diffusion, PANNE Carol 22 janvier, 2014
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