Gommage au savon noir, rituel ancestral de beauté à l’oriental

Le rituel du gommage au savon noir est bien plus qu’une pratique de beauté au naturel à l’oriental… Le gommage permet non seulement de se débarrasser des peaux mortes mais aussi de stimuler les circulations sanguine, lymphatique et énergétique. Voici dans les prochaines lignes les raisons pour lesquelles vous devriez adopter régulièrement cette pratique de nettoyage en profondeur.

Pourquoi utiliser le savon noir ?

Le savon noir ou savon beldi est un savon naturel et végétal fabriqué à la main à base d’olives noires broyées. Ce savon est de couleur foncée et a un aspect pommade qui a tendance à se ramollir jusqu’à la liquéfaction quand il est au contact de la chaleur. Si vous en achetez, je vous conseille de le garder au réfrigérateur, il sera plus aisé de l’utiliser le moment venu.

Son action exfoliante et sa richesse en vitamine E permettent d’assouplir la peau pour décoller plus facilement les peaux mortes. Cependant, attention à ne pas confondre le savon noir ménager qui n’est pas le même que celui utilisé en cosmétique.

Gommage au savon noir, rituel ancestral de beauté à l'oriental

Le gommage au savon noir en pratique

Créez une atmosphère vaporeuse en prenant un bain ou une douche bien chaude.

Ensuite, étalez le savon noir sur tout votre corps, visage compris, en effectuant un massage pour bien le faire pénétrer et commencer ainsi à activer les circulations sanguine, lymphatique et énergétique, comme citées plus haut.

Patientez une dizaine de minutes puis rincez vous entièrement et égouttez vous afin de ne pas avoir la peau ruisselante, ce qui rendrait plus difficile l’exfoliation.

Enfin, procédez au gommage avec un gant kessa (sorte de gant en crêpe légèrement rugueux traditionnellement utilisé dans les hammams orientaux), un loofa ou un gant de crin.

A force de frictions, des petits bouts de peaux mortes vont s’amonceler pour former des sortes de vermicelles grisâtres : le gommage est en cours.

Gommage au savon noir et pleine conscience

Pour un meilleur effet et selon les principes de la pleine conscience, il est intéressant de réaliser le gommage en prenant son temps. Ce n’est pas une technique à faire dans la précipitation. C’est un rituel qui demande de se recentrer, de s’écouter, de se toucher. Il est parfait pour apprendre à prendre soin de soi, avec douceur et bienveillance. Oui, avec douceur car ce n’est pas en frottant énergiquement que les peaux mortes se desquament. C’est grâce à l’action mécanique de friction avec le gant kessa, le pouvoir exfoliant du savon noir et le ramollissement de la peau par la chaleur d’un bain ou encore mieux, d’un hammam, que les peaux mortes se détachent.

Le gommage au savon noir dans le cadre d’une cure « détox »

Cette pratique vient compléter à merveille la partie « alimentaire » car elle enclenche le processus de détoxination en activant les échanges intra et extra cellulaires tout en libérant les énergies stagnantes. Ainsi, la friction stimule l’évacuation des déchets métaboliques résiduels afin d’être éliminés par la transpiration, par les reins ou le foie via la lymphe.

Le gommage au savon noir et les problèmes de peau

Il est tout à fait possible de se laver au savon noir si vous soufrez de problèmes dermatologiques comme l’acné, l’eczéma, le psoriasis etc… Seulement, le gommage sera à proscrire sur les zones irritées, enflammées, écorchées ou purulentes.

Pour le visage, préférez l’exfoliation avec les doigts, beaucoup plus douce qu’avec un gant.

À elle seule, la peau représente une superficie de 1,8m² pour un poids de 3kg environ. C’est elle qui fait le lien entre le monde extérieur et intérieur. Elle protège, participe et régule les échanges entre le « dedans » et le « dehors ».  Elle est, par ailleurs, constamment agressée par les UV, les vêtements (lessives, teintures chimiques), les cosmétiques non naturels, la pollution et peut devenir une porte d’entrée pour des micro-organismes potentiellement pathogènes si celle-ci est abîmée. Il est important d’en prendre soin tout en respectant son Ph, sa flore microbienne superficielle et sa couche de sébum protectrice. Des nettoyages à outrance fragilisent tout cet équilibre, tellement subtil.

Le gommage doit être un acte régulier pour favoriser la régénérescence tissulaire tout en restant occasionnel pour ne pas fragiliser l’équilibre précédemment évoqué. 1 fois par mois serait une bonne moyenne, à adapter en fonction de votre hygiène de vie.  

Alexia Bernard 24 mai, 2019
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