Comment prévenir les accidents vasculaires cérébraux?

Le risque d’être victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) appelé plus couramment « attaque d’apoplexie » ou, plus simplement, « attaque », augmente avec l’âge. Les aliments qui aident à prévenir la formation de caillots inopportuns, à limiter le durcissement ou l’obstruction des artères et/ou à réguler la tension artérielle sont des alliés très précieux. Le seul fait d’ajouter à votre régime quotidien une portion supplémentaire d’un aliment protecteur peut réduire de façon étonnante — entre 40 et 60 %, et parfois plus dans certains cas — le risque d’être victime de ce type d’accident et peut-être d’en mourir.

 

— Le bêta-carotène : une substance naturelle qui protège votre cerveau. Manger des carottes cinq fois ou plus par semaine diminuerait de 68 % les risques d’un AVC, selon les conclusions d’une vaste étude menée il y a quelques années par des chercheurs de Harvard durant une période de huit ans. Les épinards seraient également extrêmement efficaces dans ce genre de problème. Le rôle protecteur de ces légumes serait attribuable au bêta-carotène, aussi connu sous le nom de vitamine végétale A, parce qu’il est un précurseur de cette vitamine (il se change en vitamine A dans l’organisme). Une dose supplémentaire de bêta-carotène équivalant à la quantité que renferme une carotte et demie ou trois quarts de tasse de patates douces en purée, ou encore trois tasses d’épinards cuits, abaisserait de 40 % le nombre d’AVC. La baisse est particulièrement évidente chez ceux qui consomment 15 à 20 mg de bêta-carotène par jour. Le Dr JoAnn E. Manson, de la Faculté de médecine de Harvard, croit que l’activité antioxydante des aliments riches en bêta-carotène expliquerait leur propriété. En effet, selon elle, le carotène empêcherait le cholestérol de se transformer en un composé toxique susceptible de se déposer dans les artères et de favoriser la formation de thrombus (masses sanguines coagulées qui se forment dans les vaisseaux). Il y a plus encre ! Des expériences réalisées en Belgique ont montré qu’un sang bien alimenté en bêta-carotène et en d’autres sources de vitamine A est une condition de survie primordiale chez ceux qui ont déjà été victimes d’un AVC. Le pronostic vital, le degré de gravité des répercussions fonctionnelles des lésions neurologiques subies et le rétablissement du malade seraient même directement liés à une concentration élevée de vitamine A dans le sang.

En vertu de quel mécanisme d’action cela se produit-il ? Lorsque le cerveau est privé d’oxygène, les cellules se mettent à fonctionner d’une façon anarchique, donnant lieu à toutes sortes de phénomènes, dont l’oxydation des cellules nerveuses ; si le sang de la victime est bien pourvu en vitamine A, son organisme pourra mieux faire face à ces perturbations, limitant ainsi les lésions cérébrales et le risque d’une issue fatale.

Les aliments riches en bêta-carotène sont les carottes, les légumes à feuillage vert sombre comme les épinards, le chou cavalier et le chou frisé, ainsi que les légumes orange foncé, tels la patate douce, la citrouille ou le poti(ma)ron.

 

— Ajoutez à votre ration alimentaire quotidienne une portion supplémentaire d’aliments riches en potassium : vous devriez réduire ainsi de 40 % les risques d’AVC. Une corrélation semble donc pouvoir être établie à partir de cette étude entre la consommation d’aliments riches en potassium et la prévention de cette pathologie.

Ne croyez-vous pas, au regard des graves conséquences fonctionnelles, souvent irréversibles, que peut entraîner un AVC, qu’il vaille la peine d’ajouter à vos menus une portion supplémentaire d’un aliment riche en potassium, que ce soit un quartier de cantaloup (melon) ou un demi-avocat, une petite pomme de terre cuite ou dix abricots secs, une demi-tasse de haricots secs cuits ou une petite boîte de sardines. Ces aliments aident à la fois à réduire la tension artérielle, quelle que soit la tension d’un individu, et à prévenir les AVC, affirme Louis Tobian fils, spécialiste de l’hypertension et chercheur à l’Université du Minnesota.

 

— Un autre moyen de faciliter la circulation du sang dans votre cerveau est de consommer régulièrement du poisson à chair grasse. Les acides oméga-3 présents dans le poisson ont des effets prodigieux sur le sang. Il est maintenant établi que les merveilleux oméga-3 contenus dans le poisson peuvent modifier le sang, le rendre moins coagulant, et ainsi, faire obstacle à l’obstruction des artères cérébrales.

Si vous êtes à un âge où vous avez des raisons de craindre que vos capillaires aient rétréci sous l’effet de l’accumulation de dépôts graisseux (plaque), voici une image à ne jamais perdre de vue : quand vous absorbez de l’huile de poisson, elle s’installe dans les membranes de vos cellules ; ainsi gorgées de cette huile, vos cellules sont moins dures, plus souples, plus flexibles et peuvent ainsi plus facilement se faufiler à travers les vaisseaux resserrés pour alimenter en oxygène le cerveau et le cœur. Cette malléabilité des cellules est de toute première importance : elle peut même vous sauver la vie, tout particulièrement si vos artères n’ont plus le même diamètre et la même souplesse que ceux qu’elles avaient dans vos « jeunes années ».

On se rappellera que les graisses saturées d’origine animale ont tendance à durcir les membranes cellulaires.

 

— Une récente étude, menée pendant quatre ans à la faculté de médecine de l’Université de Tohoku, auprès de 6000 Japonaises âgées de plus de 40 ans, laisse entendre que les femmes qui boivent au moins cinq tasses de thé vert par jour seraient deux fois moins vulnérables aux AVC que celles qui en boivent moins, et ce, même si elles consomment beaucoup de sel. Les effets bienfaisants du thé vert s’expliqueraient par le fait qu’il contient une grande quantité d’antioxydants, lesquels seraient d’ailleurs plus efficaces que ceux des vitamines E et C, deux vitamines pourtant réputées pour leurs puissantes vertus antioxydantes.

 

— Même si le sel ne fait pas monter la tension artérielle, un usage excessif de cet assaisonnement peut néanmoins être nocif pour les tissus du cerveau et favoriser par conséquent l’AVC.

 

— Une consommation légère ou modérée d’alcool peut contribuer à prévenir les AVC ; toute consommation abusive d’alcool peut cependant avoir des conséquences dramatiques, s’il faut en croire les plus récentes données sur la question.

EN BREF : Un verre ou deux d’alcool par jour, si vous en avez déjà l’habitude, car on ne saurait recommander de commencer à boire de l’alcool expressément pour prévenir les AVC, peuvent être bénéfiques. Quant aux buveurs invétérés, est-il nécessaire de rappeler qu’ils doivent réduire de beaucoup leur consommation d’alcool s’ils veulent se prémunir contre l’AVC, toujours si tragique.

 

CONCLUSION

Énormément de problèmes de circulation peuvent être influencés par votre régime alimentaire (engelures, froid des extrémités, maladie de Raynaud, durcissement des artères, athérome…).

Veillez surtout à ne pas avoir une alimentation qui épaissit le sang, évitez l’alcool et ajoutez des épices (piment de Cayenne, gingembre, moutarde, raifort et cannelle…) aux aliments ou aux boissons.

Aidez-vous par des infusions d’achillée, de fleurs de sureau, de romarin, de matricaire, de menthe poivrée et de fleurs de camomille.

HBE Diffusion, PANNE Carol 6 octobre, 2017
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Conseils très utiles pour la prévention contre le cancer!