Aidons notre corps à se détoxiner

Dans un article précédent, nous avons vu l’importance de drainer l’organisme en aidant le travail des émonctoires et de ses voies d’élimination. Si les plantes et les végétaux à visée alimentaire occupent une grande part dans les fonctions de nettoyage et de drainage, c’est certainement la phytothérapie (tisanes, décoctions, teintures mères, extraits de bourgeons, etc.) qui est la plus connue dans ce domaine.

Il existe pourtant bien d’autres manières d’aider le corps à se détoxiner ou à se détoxiquer. Qu’il s’agisse de moyens mécaniques (massages, drainage lymphatique) ou extérieurs (différents types de bains par exemple), de la pratique d’activités sportives douces (la marche ou la natation) ou encore de la pratique de techniques respiratoires ou de sauna, de nombreuses actions bénéfiques peuvent être adoptées au quotidien. Ces petits gestes simples s’intègrent à l’hygiène de vie comme on le fait pour sa toilette corporelle ou pour son hygiène dentaire.

Les geste à adopter

Puisque la peau est considérée comme le plus grand émonctoire du corps, il est essentiel de la soutenir dans son travail d’élimination. C’est ainsi qu’en plus d’utiliser des plantes sudorifiques, on peut :

  • la frotter régulièrement avec un gant rugueux en coton (pour les peaux délicates et fines) ou avec un gant de crin (pour les peaux plus sèches et plus rugueuses).
  • faire régulièrement des peelings avec du gros sel, du bicarbonate ou de l’argile, ou un mélange de ces différentes matières.
  • prendre des bains avec du gros sel, du bicarbonate ou des algues au rythme de 1 à 2 fois par semaine par exemple. Les bains aux algues sont extrêmement bénéfiques pour la peau, car elles sont riches en minéraux et la peau y est perméable.
  • effectuer régulièrement des saunas ou des hammams.
  • pratiquer un exercice physique qui provoquera la sudation
  • prendre des bains de soleil (intelligents c’est-à-dire en dehors des heures les plus chaudes et en se couvrant la tête) ou des bains de mer, de rivières, de source ou d’eau glacée pour les plus courageux.
  • des enveloppements d’algues ou d’argile qui permettent non seulement de drainer la peau, mais également de la nourrir et de la revitaliser.

Pour soutenir les reins dans l’évacuation des urines, en plus des plantes diurétiques et drainantes, on peut :

  • boire 1 ou 2 grands verres d’eau (tiède si possible) au lever, afin de provoquer ce que l’on nomme une douche rénale
  • tout ce qui active la lymphe et la circulation aura une répercussion positive au niveau d’élimination rénale. C’est ainsi que la pratique d’exercices aquatiques, de la marche, les massages ou le drainage lymphatique ou encore tout ce qui est bain bouillonnant ou les frictions de la peau seront bénéfiques. Les bains chauds alternés avec des bains glacés provoquent eux aussi une « gymnastique » circulatoire et particulièrement veineuse et lymphatique. Ils aideront donc le corps à mieux charrier les déchets métaboliques vers les reins.

La fonction d’élimination assurée par les poumons peut être soutenue par :

  • la pratique d’un sport d’endurance ou celle d’exercices d’oxygénation ou respiratoires type cohérence cardiaque, yoga, technique de respiration profonde activeront les échanges pulmonaires et donc l’élimination des gaz par les voies respiratoires. Cela permettra par la même occasion d’éliminer stress et tensions.
  • la pratique quotidienne de la douche nasale (pratique ayurvédique), ce soin issu du yoga. Il est appelé jala neti, et pour ce faire, on utilise le lota, un récipient adapté à cet usage. La douche nasale permet le drainage des fosses nasales et des sinus. Elle normalise les sécrétions nasales et équilibre le taux hydrique des muqueuses nasales, mais surtout elle dégage les voies respiratoires, ce qui est très utile à l’amélioration des échanges pulmonaires. Cette pratique affine également l’odorat, diminue la fréquence des affections O.R.L., et chez certains, elle diminue les ronflements.
  • la diffusion, l’inhalation ou l’olfaction d’huiles essentielles (adaptées et en respectant les précautions d’usage).
  • la pratique du bol d’air Jacquier
  • la pratique régulière de hammam ou de sauna surtout s’ils sont parfumés aux huiles essentielles à tropisme respiratoire.

sauna

Activer la fonction intestinale peut se faire grâce :

  • à la pratique sportive.
  • au massage du bas ventre. Cela consiste à effectuer des mouvements de rotation sur le bas-ventre de la droite vers la gauche en exerçant une légère pression avec la paume de la main. Ce geste qui s’effectue durant quelques minutes et de préférence en position couchée favorise le transit et la circulation des matières fécales.
  • à la technique des lavements ou des purges régulières (pour les plus motivés) avec du sel d’Epsom ou avec des huiles végétales telle l’huile de lin.

Il n’y a pas énormément de techniques pour améliorer ou pour soutenir l’élimination vaginale. Notons cependant qu’une aide peut être apportée par :

  • les bains de siège qui consiste simplement à s’asseoir quelques minutes dans une eau très froide.
  • ou encore les bains dérivatifs qui ont été remis au goût du jour par France Guillain.
  • Notez bien que l’usage fréquent et répété de tampons hygiéniques n’est pas des plus sécuritaires pour la muqueuse vaginale. La non-toxicité et l’écoulement des règles seront favorisés par l’utilisation de serviettes hygiéniques (non blanchies afin d’éviter le contact avec les agents de blanchiment souvent toxiques) ou grâce à l’usage de la coupe menstruelle.

Il n’y a donc plus qu’à… passer à la pratique !

HBE Diffusion, PANNE Carol 3 janvier, 2018
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