GEFAHR: Tonnen von Quecksilber in der Atmosphäre!

Durant l’hiver, l’air humide est très chargé en ions positifs qui sont de véritables pièges à pollutions. Pour rappel, les ions positifs sont négatifs pour notre santé, alors que les ions négatifs, contrairement à ce qu’indique leur nom, sont bénéfiques. Les bourrasques de pluie, les coups de vents remuent ces particules polluées et les portent à hauteur de nos voies respiratoires.

Nous absorbons donc allègrement des molécules de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote ou encore de dioxyde de soufre, et autres polluants comme le mercure. On connaissait déjà la pollution par le mercure par le biais des poissons et des vaccins. Par contre, sa présence dans l’air que nous respirons est moins souvent mentionnée alors que sa concentration ne cesse d’augmenter. Ainsi la Terre est constamment arrosée de ce métal empoisonné qui s’infiltre partout et pénètre notamment la chaîne alimentaire.

A l’origine, ce sont surtout les centrales au charbon, les usines d’incinération, l’industrie cimentière et celle de l’extraction de l’or qui ont répandu ces molécules toxiques dans l’atmosphère. D’après le journal Le Monde, près de 385 000 tonnes de mercure ont été rejetées dans l’atmosphère au cours des 5 000 dernières années (voir revue Environmental Science and Technology du 15 décembre). Le record d’émissions aurait été atteint entre 1860 et 1910, au moment de la ruée vers l’or aux Etats-Unis, relâchant près de 2 600 tonnes de mercure chaque année. Le mercure était alors utilisé pour amalgamer le métal précieux. A cela s’ajoute l’émission de mercure par des phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques ou l’érosion des sols.

Aujourd’hui, la situation ne s’est guère améliorée. Après une légère accalmie au début du XXe siècle, on assiste actuellement à de nouveaux pics d’émission avoisinant les 2 000 tonnes par an, soit 4 fois la quantité émise par les phénomènes naturels cités plus haut.

La cause première de cette hausse de pollution serait la combustion massive de charbon par les pays asiatiques. Parmi ceux-ci la Chine arrive largement en tête avec les émissions de ses centrales productrices d’énergie.

Il faut savoir qu’une fois dispersées dans les airs, ces particules toxiques sont très volatiles et portées par les vents et les courants aériens, elles peuvent parfois effectuer plusieurs tours du globe. Dans la revue Nature du 19 décembre 2011, une nouvelle étude se basant sur des mesures faites à bord d’un avion de recherche scientifique, explique que « la haute troposphère et la stratosphère inférieure provoquent une oxydation du mercure élémentaire gazeux. Ce mercure oxydé est beaucoup plus réactif, ses molécules contenues dans la pluie ou dans la neige inondent la surface de la Terre de manière beaucoup plus rapide et abondante. Ainsi, « La haute atmosphère agit comme un réacteur chimique permettant aux molécules de mercure d’être déposées dans les écosystèmes », explique le professeur Seth Lyman responsable de cette étude.

Une fois dans l’eau, l’oxyde de mercure est ensuite transformé par les bactéries en méthylmercure. Cette substance toxique pénètre facilement la chaîne alimentaire, contamine la faune marine et les cultures, par conséquent en bout de chaîne, l’homme. Le professeur Seth Lyman signale que certaines régions du globe, du fait de leurs conditions climatiques (sud-ouest des Etats-Unis par exemple), semblent plus aisément contaminées par ce mercure oxydé.

HBE Diffusion, PANNE Carol 7 Oktober, 2017
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