Top 3 des carences nutritionnelles les plus fréquentes

Si vous mangez beaucoup de crudités issues de la filière biologique et des légumineuses, si vous veillez à votre quota de 3 ou 4 fruits par jour, si consommez de bonnes ou huiles végétales et si vous buvez une eau de qualité, votre corps fonctionne très certainement de manière optimale vous pensez être suffisamment approvisionné en vitamines et en minéraux.


Le stress et les diverses pollutions environnementales aidantes, ce n’est pourtant pas toujours le cas et l’on sait que la moyenne de la population actuelle est carencée même dans les pays industrialisés. L’avancée en âge peut également être responsable d’une moins bonne assimilation ou de perte de nutriments. Malheureusement, les pertes sont parfois importantes avant que se manifeste un réel problème de santé.

Bilan des carences les plus fréquentes dans notre monde d’abondance


La vitamine D

Celle qui arrive en tête est sans conteste la vitamine D.

soleil

Elle est beaucoup plus fréquente chez les personnes qui utilisent des crèmes solaires à haute protection. Les chercheurs affirment avec certitude que plus de 50 % de la population actuelle est en manque de vitamine D et certaines tranches d’entre elles comme les personnes âgées ou les personnes à peau foncée manifestent des manques très importants.


Cette déficience s’accentue généralement une fois passé le cap des 50 ans. De petits signes tels qu’une transpiration plus abondante et odorante, une prise de poids, de légers troubles cognitifs ou de petites infections à répétition peuvent en constituer les premières manifestations. Vous pourrez très vite confirmer cela par une simple prise de sang dans laquelle votre taux de vitamine D devrait être entre 50 et 70 ng/ml (nanogramme par millilitre).


Le moyen le plus simple et rapidement efficace est de s’exposer au soleil de manière intelligente. Au plus la surface de la peau exposée au soleil est grande, au plus importante sera la quantité de vitamine D convertie. Il est donc conseillé d’exposer les jambes, le dos, les bras et le torse, mais il est préférable de protéger le visage. La durée d’exposition doit être courte d’1/4 d’heure à une ½ heure maximum. Il ne sert à rien de s’exposer beaucoup plus longtemps. D’une part, vous risquez des coups de soleil, d’autre part la peau possède un mécanisme d’autorégulation qui bloque sa synthèse de vitamine D à partir d’une certaine durée d’exposition, il ne sert donc à rien d’y consacrer des heures…


Il faut éviter de s’exposer au soleil de la fin de journée, car à ce moment ce sont les UVA qui dominent, et ces rayons sont plus dangereux que les UVB plus importants pendant la journée.


Opter pour une nourriture naturelle, c’est-à-dire non traitée aux pesticides et non OGM, constitue un atout supplémentaire, puisqu’il a été prouvé que le glyphosate (principe actif du Roundup) interfère avec les enzymes qui activent la conversion de vitamine D (au niveau hépatique et rénal).


Les Omega-3

La deuxième carence la plus fréquente dans nos pays industrialisés et celle d’oméga-3, plus précisément en acides gras de type EPA et DHA

omega 3

Toutes causes de mortalité confondue, l’insuffisance d’acides gras essentiels a été reconnue comme le 6ème tueur auprès de la population américaine. L’alimentation commune est généralement très riche en acides gras de type oméga-6, acides gras, qui rappelons-le, sont très inflammatoires et provoquent bon nombre de problèmes de santé dont les maladies cardio-vasculaires, cancers, dépressions , démences et Alzheimer, rhumatisme articulaire diabète…


Il existe des signes extérieurs facilement identifiables qui peuvent faire penser à une carence en oméga-3 : une peau sèche (comme un crocodile, particulièrement sur les bras), des pellicules ou des cheveux secs et cassants, des ongles fragiles et mous, une fatigue importante accompagnée de crampes ou de difficultés d’attention et de concentration… Rappelons que le rapport entre ces deux types d’acides gras devrait être de 1/1 alors que pour la plupart il se situe entre 1 oméga-3 pour 20 à 50 oméga-6. Cela n’a rien d’étonnant quand on sait que ces mauvais acides gras se trouvent dans les nourritures traitées, dans les plats industriels préparés, dans les frites et fritures, etc.


On trouvera de bons acides gras que l’on devrait consommer régulièrement dans les sardines ou dans d’autres petits poissons gras qui contiennent en plus bien d’autres nutriments bénéfiques tels que la vitamine B12, le calcium ou la choline.


Si l’on ne réussit pas à intégrer suffisamment de poissons gras dans l’alimentation quotidienne, il est possible de se supplémenter avec des compléments sous forme de capsules de Krill par exemple. Ce crustacé microscopique contient de l’astaxanthine (pigment antioxydant) qui protégera les fragiles oméga-3 vis-à-vis de l’oxydation. Ceux-ci resteront donc pleinement disponibles pour renforcer l’ensemble des parois cellulaires (phospholipides) du corps et participer à la synthèse des hormones ou des neurotransmetteurs qui nécessitent ce type d’acides gras.


La vitamine K2

En troisième position on retrouve la vitamine K2.


La vitamine K existe sous deux formes principales :

  • La K1 : principalement trouvée dans les légumes verts feuillus, la vitamine K1 aide dans la coagulation sanguine.

  • La K2 : elle est pratiquement absente de notre alimentation, résulte de la fermentation et est produite par des bactéries. Elle est présente en grande quantité dans les intestins, mais ce n’est malheureusement pas là qu’elle est absorbée.

Lorsqu’on se supplémente en calcium et vitamine D dans le but d’avoir des os en santé, il est important d’y adjoindre de la vitamine K2. Ces trois nutriments ont un effet synergique. En effet, le calcium et la vitamine D sont dépendants de la vitamine K. La vitamine K2 active l’ostéocalcine nécessaire pour lier le calcium à la matrice osseuse. Cette même ostéocalcine prévient également les dépôts de calcium dans les artères et donc la calcification indésirable des vaisseaux sanguins.


Comme déjà cité, la vitamine D3 aide le corps à absorber le calcium. La vitamine K peut être considérée comme « agent de circulation », car elle permet à celui-ci de se placer où il est nécessaire. Sans l’aide de la vitamine K2, l’absorption de calcium, optimisée par la vitamine D3, pourrait se faire à des endroits indésirables, comme les artères coronaires. Il y a aussi des preuves que la toxicité de la vitamine D, bien que très rare sous forme de D3, est causée par une carence en vitamine K2.


Lisez l’article sur les bienfaits de la vitamine K pour le corps.


Source de l’article : mercola.com

HBE Diffusion, PANNE Carol 16 août, 2015
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OGM : quels risques sanitaires ?