Régime du Dr Seignalet : les principes fondamentaux

Vous souffrez de maladies inflammatoires ou auto-immunes ? Vous éprouvez des douleurs articulaires (arthrose, rhumatismes, ostéoporose), des tendinites, des atteintes infectieuses ou virales régulières ?
Il est vraisemblable que votre système immunitaire soit déséquilibré et que votre terrain soit acide et inflammatoire, ce qui va généralement de pair.
Vous voulez éviter le diktat de la chimie thérapeutique et son cortège d’effets secondaires ? C’est possible !

 

En effet, il existe une multitude de produits naturels aux vertus « anti-inflammatoires » : curcuma, huile extraite de moules à lèvres vertes, oméga-3 de Krill ou de poisson, MSM (Méthyl-Sulfonyl-Méthane) ou encore produits à base d’huiles essentielles ou d’Harpagophytum.

 

Outre ces nombreux compléments alimentaires, il existe un moyen très efficace de corriger votre terrain : l’alimentation. En ce domaine, un régime alimentaire très performant est celui mis au point par le docteur Seignalet. Durant toute sa carrière, ce médecin a proposé à ses patients d’adopter une alimentation bien précise grâce à laquelle ils obtenaient d’exceptionnelles améliorations voire, des guérisons de maladies parfois très lourdes et invalidantes telles que sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, etc.

 

Ce régime de « type originel », de « type ancestral » ou « hypotoxique » est très performant dans les maladies auto-immunes ou dites de « civilisation ». Il l’est également dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, puisqu’il est pauvre en aliments dangereux et riche en aliments protecteurs.

régime

Les principaux fondamentaux sont :

  • Exclusion des céréales nouvelles. Ne sont à conserver que les céréales dites « anciennes » et complètes : riz (principalement sauvage), sarrasin, blé noir et sésame. Ces céréales sont à consommer crues ou cuites à moins de 110 °C.
  • Exclusion totale du lait de vache et de ses dérivés beurre, fromages, crèmes, glaces, yaourt. Le docteur Seignalet proscrit d’ailleurs les autres laits animaux (chèvre, brebis, jument, etc.)
  • Adoption des laits végétaux : amande, riz, châtaigne, noisette… qui constituent de bonnes alternatives.
  • Consommation de viandes crues. En cas de dégoût, il tolère une légère cuisson brève. Les viandes choisies doivent être de qualité irréprochable, achetées chez un commerçant de confiance. Si l’on choisit une viande non biologique, il faut préférer les viandes maigres. Et mieux vaut éviter les volailles, le lapin, les gibiers et les abats crus.
  • Autorisation des charcuteries pour autant qu’elles soient crues : jambon cru, saucisson cru, saucisse crue, etc.
  • Utilisation de l’œuf cru. Il devient nocif dès qu’il est cuit. Il est évident qu’il faut se procurer des œufs biologiques. Le blanc, uniquement formé d’albumine peut être écarté, alors que le jaune sera gobé. Pour les personnes qui ne souhaitent pas manger d’œufs crus, on peut les préparer à la coque à température peu élevée.
  • Intégration de poisson cru. Cuit, le poisson est moins redoutable que la viande, mais ses bienfaits et ses qualités restent bien meilleurs quand il est mangé cru, mariné à l’huile d’olive et au citron par exemple.
  • Manger des crustacés, mollusques et coquillages crus.
  • Les légumes sont recommandés sous forme de crudités : asperge, artichaut, aubergine, betterave, champignons, chou, fenouil, épinards, haricot vert, navet, poireau, pomme de terre, salsifis, carotte, céleri, concombre, cresson, endive, mâche, poivron, radis, salades vertes et autres, tomate et légumes exotiques. S’ils sont trop durs pour être consommés crus, ils peuvent être cuits à la vapeur ou encore à l’étouffée.
  • Les légumes secs et les légumineuses (pois, haricot blanc ou rouge, lentilles, pois chiche, fève, quinoa…) sont autorisés, après une cuisson à la vapeur ou encore à l’étouffée. La cuisson est favorisée par un trempage de 12 heures.
  • Tous les fruits d’origine biologique sont recommandés en grande quantité, qu’ils soient exotiques ou autres.
  • Les fruits secs sont également autorisés, mais toujours crus : datte, figue, amande, arachide, noisette, noix, olive…
  • D’autres aliments naturels sont bienvenus : miel, pollens, graines de céréales ancestrales germées ou légumineuses germées.
  • De bonnes huiles doivent être consommées en grandes quantités. Une huile de qualité se caractérise par les lettres : HVPPF, ce qui signifie : Huile Vierge Première Pression à Froid.
  • Condiments et aromates sont tous autorisés (poivre, vinaigre, citron, oignon, ail, moutarde, persil, câpre, cornichon, curry), ainsi que les plantes aromatiques. Le sel à privilégier est le sel marin complet de qualité ou le sel à base de chitosan, mais toujours en quantité raisonnable.
  • Les boissons : exclusion totale des boissons industrielles riches en sucre blanc et en acide phosphorique, puissant déminéralisant (coca, sodas, jus de fruits du commerce), ainsi que la bière considérée comme une céréale.
  • Recommandations : jus de fruits et de légumes frais « maison » et tisanes. Café et le thé sont tolérés en quantité raisonnable. La chicorée est encouragée. Les boissons alcoolisées autres que la bière sont autorisées à dose modérée.
  • Indispensable en grande quantité : une eau de qualité, c’est-à-dire très peu minéralisée, pour drainer les émonctoires.

Ce régime appliqué à l’extrême peut paraître difficilement praticable en famille. Tout dépend de l’état de santé dans lequel l’on se trouve. Lorsque l’on est en bonne santé, nul besoin de l’appliquer à l’extrême.

HBE Diffusion, PANNE Carol 12 mai, 2016
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