Het voorkomen van Alzheimer door goede voeding, Dr. Perlmutter maakte het een New York Times Best-Seller

Aux États-Unis les autorités de santé considèrent actuellement la maladie d’Alzheimer comme une véritable épidémie. Et si certains aliments couramment consommés aggravaient l’apparition de ce problème de santé ? C’est la thèse que soutient le neurologue David Perlmutter dans son livre « Grain brain ». Voyant le nombre de ses patients atteints par cette maladie s’accroître de manière alarmante, il a voulu aller jusqu’au fond du problème afin de traiter convenablement ses patients.

La maladie d’Alzheimer pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement efficace talonne les maladies cardiaques et le cancer dans les premières causes de mortalité. Ces 3 pathologies constituent le trio de tête des causes de décès aux États-Unis. Il est donc vraiment temps de s’intéresser à la prévention pour cette dégénérescence cérébrale.
Selon le Dr Deborah Barnes, publié dans la revue Lancet Neurology, plus de la moitié (54 %) des cas actuels de maladie d’Alzheimer auraient pu être évités si les malades avaient convenablement géré leur alimentation.

Selon David Perlmutter, une des solutions se trouve justement dans l’alimentation car celle-ci a des implications majeures sur les risques de développer une maladie d’Alzheimer et particulièrement notre moderne alimentation moderne trop riche en céréales, mais appauvrie en nutriments essentiels. C’est une donnée rassurante puisque avant d’être atteint par cette maladie, on peut toujours faire marche arrière. Et contrairement à ce que l’on croyait il y a encore quelques années, il est possible de régénérer les cellules des centres de la mémoire de notre cerveau grâce aux processus de neurogenèse.

Le livre du docteur David Perlmutter s’est rapidement retrouvé Best-Seller dans la liste du New-York Times. C’est assez inhabituel pour un ouvrage touchant au domaine de la santé.

Qu’en est-il donc du régime alimentaire à adopter pour limiter les risques d’Alzheimer ?

En clair, une chose est certaine c’est qu’une grande consommation de glucides conduit à l’Alzheimer. Le risque de démence serait augmenté de 89 % lors d’un régime trop riche en sucres, alors qu’un régime riche en graisses en diminue les risques de 44 %. Les chiffres publiés par la Mayo Clinic dans le Journal de la maladie d’Alzheimer sont cités à titre d’exemple par le docteur David Perlmutter.

Sucre de bouleau
Xylitol ou sucre de bouleau

Il apparaît clairement que les régimes riches en glucides qui élèvent la glycémie ont des répercussions directes sur l’hippocampe (centre de la mémoire). L’endommagement de cette région cérébrale est le signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer. Selon le docteur David Perlmutter, c’est d’ailleurs le premier endroit qu’il faut regarder lors d’un scanner du cerveau.
Si depuis près d’un demi-siècle les graisses saturées ont été diabolisées et décriées par les médias et les organismes de santé officiels, ce serait une erreur d’après le docteur David Perlmutter, qui prétend que la santé de notre cœur et de notre cerveau dépend en grande partie des graisses saturées.

Il semblerait que cette phobie des graisses et des excès de cholestérol ait beaucoup à voir avec l’explosion actuelle des maladies d’Alzheimer.
Heureusement, beaucoup d’études commencent à mettre en avant l’importance de la consommation de « bonnes » graisses. Une énorme étude menée dans 18 pays sur plus de 600.000 personnes, tend à démontrer les effets nocifs sur la sphère cardiaque d’une trop faible consommation de graisses saturées. Notre corps a semble-t-il excessivement besoin de bon cholestérol. C’est ce que confirment les hauts niveaux de cholestérol sanguin chez des personnes âgées, taux qui réduirait de près de 70 % le risque de démence, qui aurait des conséquences positives sur leur cœur et leur système cardiaque, mais aussi sur leur système immunitaire.

Le cholestérol est un précurseur de la vitamine D, de la progestérone, des oestrogènes, de la testostérone, du cortisol et de bien d’autres hormones. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles les statines sont si dommageables.

Si les taux élevés de cholestérol protègent de l’Alzheimer, le diabète quant à lui en double le risque

Le docteur Perlmutter cite une étude publiée dans les « Archives of Internal Medicine ». Elle met en évidence que des femmes qui prennent des statines ont un risque accru de 44 % de souffrir d’un diabète de type 2. Diabète qui à son tour double le risque de contracter une maladie d’Alzheimer.

Sucre blanc morceaux et en poudre

Notre alimentation ancestrale était très riche en graisses saturées et pratiquement dépourvue de glucides autres que ceux provenant des végétaux. Aujourd’hui, non seulement nous mangeons d’énormes quantités d’hydrates de carbone, mais en plus ils sont raffinés et transformés. D’après le docteur Perlmutter, une personne a d’autant plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer qu’elle présente des niveaux élevés de glycémie. D’après lui, le niveau sanguin de sucre à jeun devrait idéalement ne pas dépasser 70-85. Il estime que le niveau de sucre dans le sang à jeun idéal est d’environ 80 avec 95 comme maximum.

Il faut absolument effacer cette notion qui est que pour fonctionner le cerveau a absolument besoin de sucre. Retenez qu’il vaut mieux lui fournir de bons acides gras qui sont un supercarburant cérébral. C’est pourquoi il faut réapprendre à notre corps à aller puiser dans ses réserves graisseuses et à brûler ses graisses. L’un des outils particulièrement efficaces est le jeûne intermittent. C’est ce que suggère le docteur Perlmutter car ce processus aide réellement votre corps à brûler les graisses de vos réserves au lieu d’aller puiser dans les glucides comme combustible principal. Dans son livre, il présente cette démarche comme une réinitialisation de notre métabolisme énergétique.

Cette mesure peut paraître draconienne et elle sera particulièrement difficile à suivre pour les sujets résistants à l’insuline et à la leptine et pourtant il s’agit réellement d’une solution idéale et optimale pour retrouver la santé et prévenir les maladies. Ce médecin recommande d’éviter les acides gras trans et les graisses hydrogénées. Par contre, il préconise le retour au vrai bonheur fabriqué avec du lait cru d’origine biologique et venant de vaches élevées en pâturage.

Manger des noix de coco et consommer son huile est presque une garantie contre la maladie d’Alzheimer, de même que les noix de pécan et de macadamia qui sont faibles en protéines et riches en acides gras utiles à l’organisme.

Le docteur David Perlmutter rappelle également que l’alimentation constitue l’information à partir de laquelle nous entretenons et transmettons notre patrimoine génétique (ADN). C’est pourquoi il faut bannir de notre alimentation tous les éléments dénaturés et surtout génétiquement modifiés.
Il insiste sur ce point parce que notre génome qui a mis de 50.000 à 70.000 ans pour s’adapter à l’environnement et aux aliments couramment consommés, n’assimile et ne reconnaît pas ces informations perverties fournies par les aliments transformés.
Il s’agit de la pierre angulaire de la compréhension de presque toutes les maladies : il faut absolument maintenir notre intégrité génétique pour que l’expression de nos gènes bâtisse un modèle parfait.

L’exercice favorise la neurogenèse

Au-delà du fait de brûler des calories et de la graisse, l’exercice réduit également la production de radicaux libres et d’inflammation, de facteurs impliqués dans les maladies chroniques. L’exercice aérobie joue aussi un rôle excessivement important dans l’expression de notre code génétique et dans la sécrétion d’une hormone de croissance du cerveau appelée BDNF (brain-derived neurotrophic factor). Cette hormone fournit au cerveau la capacité de réparer certains dégâts, mais également celle de développer de nouvelles cellules cérébrales grâce aux processus de neurogenèse.

sport, vélo

Le postulat du nombre prédéfini de neurones du début de la vie jusqu’à la mort et de leur destruction sans retour possible doit être complètement abandonné. Des données scientifiques plus récentes démontrent clairement que non seulement notre cerveau peut générer de nouveaux neurones, mais qu’il peut en plus contourner des zones endommagées en créant de nouveaux circuits neuronaux. Cette faculté cérébrale est fortement augmentée lors de la pratique d’exercice physique de minimum 2 heures par semaine.

Le docteur Perlmutter émet d’autres recommandations :

  • Manger du curcuma : cette racine à un haut potentiel anti-inflammatoire et active le BDNF
  • Maintenir un niveau de vitamine D optimal, d’environ 70-90 nanogrammes par millilitre (ng/ml) toute l’année. Sachant qu’en prenant un supplément de vitamine D, vous augmentez également l’assimilation par votre corps de la vitamine K2 (très utile à la solidité des os et à la circulation).
  • Optimiser l’intestin en réensemencement régulièrement la flore grâce à des probiotiques et prébiotiques
  • Tout aussi important que l’apport de probiotiques, éviter les antibiotiques
  • Favoriser l’allaitement maternel. Il a été prouvé que les bébés non allaités sont plus sujets aux otites. Affections pour lesquelles on prescrit bien souvent des antibiotiques, antibiotiques qui ne fonctionnent généralement pas…
  • Eviter les viandes qui contiennent des antibiotiques en raison du traitement des animaux. Même si l’on n’en consomme pas directement, sur le long terme ces antibiotiques détruisent notre flore intestinale et induisent des résistances bactériennes
  • Eviter le gluten qui est un facteur inflammatoire et qui favorise la porosité de la paroi intestinale.
    Le docteur Fasano a établi le lien entre une mauvaise flore intestinale et la porosité de la barrière hématoencéphalique, porosité qui ouvre la porte vers le cerveau aux protéines étrangères qui n’ont rien à y faire.
    Il est évident que l’ensemble de ces mesures nutritionnelles et hygiéniques diminuera les risques de maladie d’Alzheimer, mais également ceux liés à toute autre forme de démence et de troubles cérébraux.
    Ainsi les bénéfices de cette réforme sont également préventifs pour la maladie de Parkinson, les troubles convulsifs comme l’épilepsie, les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, les troubles de l’attention et l’hyperactivité et les migraines.
    Dans la pratique, il faut privilégier les légumes colorés, car ils contiennent moins d’amidon, amidon que votre corps décompose en sucres simples. Des légumes verts tels que le chou frisé et autres choux, les brocolis, les bettes à carde et les épinards sont riches en fibres et en chlorophylle.
  • Cuisez vos aliments le moins possible et consommez un maximum de nourriture crue.
  • Prenez goût aux légumes fermentés qui favorisent les bonnes bactéries dans votre intestin et aux graines germées riches en enzymes et en nutriments. Elles sont faciles à faire germer chez soi et très démocratiques.
  • Si vous conservez la consommation de viande, optez pour des animaux non traités et qui vivent en liberté dans la nature.
HBE Diffusion, PANNE Carol 29 mei, 2014
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