Somatisatie: Wanneer het lichaam ons ongemak uitdrukt

Il arrive parfois que nous ressentions des douleurs physiques qui traduisent un mal-être psychologique. C’est ce qu’on appelle la somatisation.

Article invité rédigé par le Fifty & Me Magazine

L’expression physique d’une souffrance psychique

On n’arrive pas toujours à mettre de mots sur ce que l’on ressent… Suite à un choc, un traumatisme, un deuil ou un stress, certaines personnes contractent alors des maladies à répétition, sans raison apparente. D’autres ressentent des douleurs au dos ou à la gorge par exemple. Les insomnies et les éruptions cutanées sont, elles aussi, assez courantes.

Une relation a également été établie entre la somatisation et les personnes diagnostiquées dépressives. 10 à 30% des patients souffriraient également de symptômes physiques, notamment des douleurs thoraciques, des palpitations, des vertiges, des nausées, etc.

Des symptômes qui en disent long…

A chaque mal, sa raison. En voici quelques-uns :

  • Des douleurs aux jambes, aux pieds ou aux chevilles peuvent traduire une peur de l’avenir, des difficultés à aller de l’avant ou simplement un grand besoin de « lever le pied ».
  • Un mal de gorge ou une angine peut provenir du fait qu’on n’a pas osé dire quelque chose, qu’on l’a ravalé.
  • Le foie lui, représente la colère, les changements et les adaptations : cela se manifeste quand on ne s’adapte pas à une situation nouvelle ou qu’on refoule notre colère.
  • Si notre glande thyroïde pose problème, c’est que l’on se trouve dans une impasse, que l’on se sent coincé et qu’on ne nous laisse pas nous exprimer. Un sentiment d’injustice.
  • L’eczéma se manifeste suite à une forte anxiété, des difficultés à s’exprimer ou un contact rompu avec un être cher.

Julie, 54 ans, explique : « J’ai perdu mon père à 14 ans,  sans avoir pu lui dire au revoir. J’ai ensuite connu plusieurs mois de maladies à répétition. J’ai d’abord eu la mononucléose, puis des angines en cascade, je ne m’en sortais pas. Le pire a été quand des kystes sont apparus partout, sur mon visage, mais aussi dans ma gorge. Cela m’empêchait de manger et de parler. Le médecin a identifié un staphylocoque doré. J’attrapais tout car je n’avais plus de défenses immunitaires. Il y a quelques mois, je me suis rendue chez une énergéticienne dont on m’avait dit beaucoup de bien. Pendant la séance, j’ai ressenti les mêmes douleurs à la gorge que lors de ma maladie. Je me suis de nouveau retrouvée incapable de parler. Il ne faut pas être un génie pour comprendre que cette douleur fait écho à mon incapacité à évoquer mon père. Je n’en discute jamais, avec personne. »

Marc, 47 ans faisait quant à lui des crises d’asthme : « J’étouffais, littéralement. Cela m’arrivait pratiquement toutes les nuits de me réveiller en sursaut, haletant. Je sortais beaucoup à cette époque, buvais et fumais beaucoup. Mon corps me signifiait que je n’étais pas heureux, que ma vie était ‘toxique’ pour moi. J’ai décidé de prendre du recul, d’être moins auto-centré, de ralentir. Cela a été un gros travail. Faire le vide m’a été salutaire. D’ailleurs, depuis des mois, je n’ai plus fait une seule crise. »

Comment aller mieux ?

Ce phénomène n’est pas à prendre à la légère. Il est essentiel de trouver la source du problème pour y remédier. Il fait écouter la maladie puisque le « mal a dit ». Lorsque le mal-être est ancré, une solution peut être la psychothérapie qui va permettre de verbaliser ce que l’on ressent au plus profond de nous-même. Elle peut également aider à comprendre les schémas psychiques et certaines croyances qui amènent à la somatisation afin de stopper son développement.

La sophrologie (méthode de relaxation dynamique) est également un bon moyen pour arriver à aller mieux, tout comme la méditation et la relaxation. L’acupuncture et l’ostéopathie ont également de nombreux effets positifs. Ecoutez-vous !

Fifty and Me Magazine 20 augustus, 2018
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