Sport is heilzaam, ja, maar onder welke voorwaarden?

Tous les spécialistes clament haut et fort que le sport est bon pour la santé. Nul ne mettra cette affirmation en doute.

Cependant, dans le sport comme dans tout autre domaine, notre corps déteste les excès et les extrêmes. Dès lors, lorsque l’on pratique du sport, il doit exister un équilibre entre les périodes d’entraînement et les temps de récupération. Au-delà d’un volume d’entraînement trop intense, cette activité risque de générer un stress plutôt que des bienfaits.

 

Les effets du sport sur notre corp

Deux glandes endocrines sont particulièrement mobilisées lorsque vous pratiquez une activité sportive.

La thyroïde est une glande responsable de l’adaptabilité et de l’ensemble des processus d’homéostasie. Grâce à la thyroxine qu’elle sécrète, elle permet la fixation de l’oxygène sur l’hémoglobine. L’organisme a, à ce moment, besoin d’une plus grande quantité d’oxygène. Le rythme cardiaque et l’activité circulatoire vont alors s’accroître. Au cœur des cellules, le cycle de Krebs va produire l’énergie nécessaire à l’effort en consommant du glucose, mais cela génère également une production d’acide lactique.

Les glandes surrénales interviennent dans le tonus et dans les processus de contraction musculaire, mais aussi, et surtout dans le phénomène de neutralisation de l’acide lactique. Ce dernier est neutralisé sous l’action de l’adrénaline produite par ces glandes.

Tous les sportifs connaissent le phénomène de la crampe. Celle-ci survient lorsque le tandem thyroïde – surrénales s’épuise. La thyroïde se fatigant, il y aura moins d’oxygénation tissulaire et les surrénales se fatigant, l’acide lactique moins bien neutralisé s’accumulera dans les fibres musculaires.

 

La modération, solution optimale

Lorsqu’une personne est stressée de manière générale, sa glande thyroïde et ses glandes surrénales sont fragilisées et fatiguées. Un sport doux pratiqué raisonnablement permettra alors de détoxifier l’organisme, de se vider la tête et de se déstresser. Par contre, en cas d’effort extrêmement intense et prolongé, ces deux glandes endocrines, déjà fragilisées, s’épuiseront de plus belle et les dégâts sur le long terme peuvent mener à une déminéralisation profonde, à un phénomène d’acidose chronique et contribuer au phénomène d’épuisement général bien connu actuellement sous le nom de burnout. Cela peut également contribuer à l’installation d’autres troubles de santé comme des inflammations répétées (tendinite, arthrose), des troubles apparentés à la dépression (insomnie, baisse de l’appétit, céphalées, nausées …), des déséquilibres du système immunitaire (allergie ou intolérance) ou d’autres problèmes dégénératifs plus importants.

Quel que soit le type de sport que vous pratiquez, si vous vous rendez à vos entraînements avec des pieds de plomb, si vous mettez 2 ou 3 jours à récupérer ou si vous éprouvez des douleurs chroniques ou anormalement longues après les séances d’entraînement, dites-vous qu’il y a un problème quelque part.

Soit vous en faites trop, soit le sport n’est pas, ou plus, adapté pour vous (les demandes du corps et du psychisme changent avec l’âge), soit il est effectué dans de mauvaises conditions (environnement, matériel, encadrement, etc.). Avant de vous épuiser, de vous acidifier ou de vous déminéraliser totalement, il est temps de vous poser les bonnes questions.

 

Une pratique bénéfique ?

Une pratique sportive bénéfique et adaptée devrait toujours :

  • Vous procurer du plaisir, vous apporter un sentiment de joie et vous déstresser ;
  • Vous faire ressentir une fatigue saine après l’entraînement, mais au final, un regain d’énergie vitale.

Pour qu’une pratique sportive soit bénéfique, il faut :

  • Éviter les excès de pratique : maximum 3 à 4 séances par semaine. Il faudrait toujours aménager au moins un jour de récupération entre les séances ;
  • Éviter de ressentir : douleurs, crampes ou autres blessures ;
  • Le sport doit être effectué dans des conditions environnementales optimales : bon coaching ou encadrement, infrastructures (revêtement de sol, aération, machines en bon état…) et matériel (raquettes, chaussures, vêtements…) de qualité ;
  • Du point de vue physiologique, l’idéal est de pratiquer un sport en extérieur afin de favoriser la bonne oxygénation, dans un lieu calme. Il est impératif de s’hydrater correctement et suffisamment au cours des séances sportives. La meilleure hydratation est celle procurée par une eau pure, peu minéralisée et en quantité suffisante. Méfiez-vous des boissons reminéralisantes ou énergisantes conçues pour les grands sportifs. Elles contiennent presque toujours des colorants (toxiques), des vitamines et des minéraux de synthèse (chimiques) non assimilables qui surchargent votre foie et qui sont toxiques à long terme. Mais surtout, bon nombre d’entre elles contiennent des édulcorants (aspartame, acésulfame-K, néotame) considérés comme des excitotoxines (neurotoxiques).

Alors en tenant compte de tous ces conseils, nous vous souhaitons une bonne pratique. Surtout, gardez à l’esprit que comme le disait Pierre de Coubertin : « L’important, c’est de participer ! »

HBE Diffusion, PANNE Carol 15 juni, 2017
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