Kwik in onze tanden

Métaux lourds ! Voilà un terme peu commun que l’on n’image généralement pas en rapport avec notre corps humain. En effet, le terme « métaux lourds » donne à penser instinctivement à des matériaux de construction par exemple ou à d’autres formes de ce type mais certainement pas à des molécules présentes dans notre organisme. Depuis quelques années, on nous parle des perturbateurs endocriniens hormonaux qui envahissent nos cellules mais malheureusement le constat s’élargit de plus en plus. En effet, nous sommes de plus en plus en contact avec ces éléments métalliques naturels caractérisés par une masse volumique élevée, supérieure à 5 grammes par cm3.

Le nickel, le cuivre, le cadmium, l’arsenic, le plomb, le mercure, etc. font partie de ces métaux lourds qui polluent potentiellement notre organisme.

Zoom sur le mercure.

Le mercure est un métal qui se caractérise par une volatilité extrême et qui se combine parfaitement avec d’autres molécules (donc d’autres métaux).  Nous le retrouvons d’ailleurs pour cette raison, entre autre, dans les amalgames dentaires. En effet, dans les alliages des amalgames dentaires, le pourcentage de mercure tournerait autour de 40 à 45% en combinaison avec l’argent, l’étain et même le cuivre.

A chaque fois qu’un individu possède un tel amalgame dentaire et mâche dans un aliment ou se brosse les dents, une infinie particule de ce métal – le mercure à l’état liquide – s’évapore et  se diffuse dans son corps.  Malheureusement, cet élément toxique s’accumule au fil des années dans l’organisme jusqu’à aboutir, dans les cas les plus graves, à une intoxication. D’ailleurs, l’intoxication professionnelle par le mercure s’appelle l’hydrargie aussi nommée hydrargyrisme. Ces maladies se caractérisent par des lésions des centres nerveux avec des troubles psychiques, des difficultés d’élocution, des tremblements, etc.  Ces cas, bien que rares, ne nous épargnent pas du risque néphrotoxique (action toxique sur les reins et le système nerveux) qui peuvent toucher les personnes possédant ce type d’amalgame dentaire mais aussi l’intoxication chronique qui se caractérise, elle,  par une série de troubles sur la santé.

Des chiffrent qui font peur :

  • Le flux annuel de mercure posé dans la bouche des Français est d’environ 15 tonnes.
  • Le stock annuel de mercure dans la bouche des Français est d’environ 100 tonnes.

Aujourd’hui, il est tout à fait possible de soigner une carie sans passer par les amalgames dentaires en mercure. Des composites sont proposés aux clients qui souhaitent trouver une solution alternative. De plus, les propositions aujourd’hui sont beaucoup plus esthétiques car les teintes proposées sont variables et s’assimilent aux couleurs des dents du patient. Nous sommes loin des amalgames gris qui envahissent certaines dentition.

« La résine s’applique et s’adapte à la cavité à traiter avec un minimum de préparation. De toutes les techniques existantes, l’application du composite est celle qui assure la meilleure préservation de la dent. Le composite et la technique adhésive sont même recommandés pour les lésions primaires de faible étendue et de faible volume. Le problème se pose différemment pour les grosses lésions ou le remplacement d’amalgames. »

A ce jour, dans un objectif de détoxication du corps, certaines  personnes souhaitent procéder à une dépose d’amalgame. En effet, cette procédure thérapeutique permet de remplacer les anciens amalgames par des composites plus récents et plus sains pour la santé. Cette procédure doit être pratiquée par un dentiste qui propose de tels protocoles car tous les praticiens en dentisterie ne réalisent pas ce type d’intervention. En effet, de nombreuses précautions doivent être engagées pour un travail efficace et surtout sans danger.

Parallèlement à ce changement en dentisterie, les personnes qui souhaitent se débarrasser du mercure qui les pollue doivent également engager un traitement interne pour permettre une réelle détoxination. Bien souvent,  des algues sont utilisés en ce sens car elles ont la capacité de se lier aux métaux lourds pour les expulser du corps : On appelle cela la chelation.

Afin de connaître votre situation face aux métaux lourds, nous vous conseillons de rencontrer un naturopathe spécialisé dans ce domaine.

 

Source : Rapport d’information n° 261 (2000-2001) de M. Gérard MIQUEL  fait au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scient. tech

 

Vanessa Colant 26 augustus, 2018
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