Vitamin-D-Mangel prädisponiert zu Depressionen

Si l’importance des vitamines du groupe B est reconnue depuis longtemps du point de vue nerveux, l’implication de la vitamine D à ce niveau n’a été que récemment reconnue.

Pourtant, la carence en vitamine D est un autre facteur biologique de taille qui possède un impact significatif sur la santé mentale. En 2006, une étude a porté sur 15 personnes âgées qui présentaient toutes des niveaux de la vitamine D en dessous de 20 ng/ml. Ces personnes se sont révélées beaucoup plus déprimées que celles qui présentaient des niveaux de vitamine D plus élevés. Il faut préciser qu’un taux de 20 ng/ml constitue une carence grave. En 2007, une autre étude portant sur des personnes dépressives, anxieuses et atteintes de fibromyalgie démontrait qu’elles étaient toutes en insuffisance de vitamine D.

Cette vitamine est aussi reconnue comme étant impliquée dans les troubles saisonniers de l’humeur

Ce qui a été confirmé en 2008 par un essai clinique mené en double aveugle dont la conclusion était : « Il semble qu’il y a une relation significative entre les niveaux sanguins de vitamines D et les symptômes de la dépression. La supplémentation avec les doses élevées de la vitamine D semble améliorer ces symptômes confirmant cette corrélation. »

Plus récemment, des chercheurs ont mis en évidence qu’une déficience en vitamine D en dessous de 20 ng/ml donne un risque de dépression accru de 85 % en comparaison aux personnes qui ont des niveaux au-dessus de 30 ng/ml.

Encore plus récemment en 2011, une étude remarquable explique : « La détection et le traitement efficaces afin de rétablir les niveaux insuffisants de vitamine D permettent d’améliorer de manière significative les états de dépression et d’autres troubles mentaux sur le long terme. Les patients ont ainsi une qualité de vie bien meilleure. »

Une population en bonne santé suffisamment exposée à la lumière naturelle du soleil possède une santé physique et mentale optimale à condition que le taux sanguin de vitamine D soit situé entre 50 et 70 ng/ml.

Ainsi, si vous êtes déprimé, un bon conseil, vérifiez votre niveau de vitamine D afin de le corriger s’il est insuffisant, et ce, même dans de faibles proportions.

femme, dépression

Prendre l’air, s’oxygéner et favoriser l’exposition au soleil de manière intelligente constituent la solution et la prévention idéales.

Un complément alimentaire de vitamine D3 de qualité est également une bonne mesure préventive ou curative. Si vous vous orientez vers un supplément de la vitamine D, l’idéal est d’y combiner de la vitamine K2 et du magnésium. Ces 2 éléments nutritionnels fonctionnent en tandem et sont inséparables.

Il existe énormément de solutions naturelles avant d’opter pour un traitement chimique qui s’apparente à de véritables drogues.

Les effets secondaires dans antidépresseurs et autres neuroleptiques sont excessivement lourds. Ces traitements induisent une addiction dont il est très difficile de se sevrer.

Un autre moyen entièrement naturel permet de regagner de l’énergie et de retrouver le moral, il s’agit de la pratique sportive

En effet, l’exercice physique participe de la normalisation des taux d’insuline tout en stimulant simultanément les hormones du bien-être, hormones sécrétées dans le cerveau. Les chercheurs ont également découvert que l’exercice permet au corps d’éliminer une protéine néfaste (la kynurénine) directement liée à la dépression.

L’état inflammatoire existe toujours lors de dépression. Cet état génère de la kynurénine en raison de l’activation de certains facteurs inflammatoires.

L’exercice physique, une bonne nutrition et la restauration d’une bonne flore intestinale permettent d’éviter cet état inflammatoire, de même que la consommation d’omega-3 de poisson ou de krill de haute qualité. Ces acides gras essentiels permettent au cerveau et aux membranes cellulaires des neurones de fonctionner de manière optimale. Une fois que le cerveau et les neurones fonctionnent mieux, les symptômes de dépression s’atténuent inévitablement.

L’insuffisance de vitamine B12 peut également contribuer à diminuer la dépression.

Une dernière chose, il est essentiel de bénéficier d’un sommeil suffisant et de qualité. Le lien entre la dépression et le manque de sommeil a été établi avec certitude. À l’heure actuelle, près de 18 millions d’Américains sont en dépression et plus de la moitié d’entre eux se débat avec des problèmes d’insomnie.

sommeil, dormir

On a longtemps pensé que l’insomnie était un des symptômes de la dépression ; or il semble que dans certains cas l’insomnie précède la dépression. De récentes recherches ont également mis en évidence qu’une thérapie ciblée sur le sommeil a comme conséquence d’améliorer de manière remarquable les patients déprimés.

Ce qu’il faut donc retenir de tout cela, c’est que la dépression résulte d’un mode de vie inadapté couplé à la perturbation de certains facteurs physiologiques plutôt que d’anomalies biochimiques de la neurotransmission.

Ainsi en agissant sur son hygiène de vie et en adoptant quelques nouvelles habitudes, on peut sans aucun doute prévenir et échapper à la dépression.

HBE Diffusion, PANNE Carol 4 Februar, 2015
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