Mama und Stillen: Tipps für ein reibungsloses Abstillen

Pour une quelconque raison vous devez sevrez votre enfant ? Découvrez des astuces naturelles pour vous et votre poussin afin que le sevrage se passe en douceur… Selon les auteurs, le « sevrage » est soit le fait de cesser l’allaitement pour une alimentation solide, soit le processus qui peut s’étaler sur plusieurs semaines, mois voire années. 

Sevrage : une étape qui demande du temps

Si le temps vous le permet, essayez d’anticiper suffisamment à l’avance pour diminuer progressivement les tétées. Commencez par exemple par supprimer celles en journée, puis celle du matin et enfin celle du soir. Ce programme est évidemment à adapter en fonction de vos habitudes, vos envies et aux besoins de l’enfant. L’idéal étant d’échelonner la transition sur plusieurs semaines car autant pour l’enfant que pour vous, cette période demande un temps d’adaptation. 

En effet, outre les enjeux psychologiques que le sevrage implique, il faut prendre en considération les changements physiologiques qui s’opèrent en lui et en vous. Le système digestif de votre enfant doit s’adapter, son cycle circadien se réajuster… Quant à vous, il faut gérer les montées de lait, les engorgements possibles, la chute hormonale etc… Y aller progressivement, à votre rythme est gage de réussite.  

Sevrage : les plantes qui diminuent la lactation

La sauge, la menthe poivrée et le persil sont reconnus pour diminuer voire stopper la production de lait. Il est donc conseillé d’en mettre dans votre assiette et d’en préparer en infusion chaque jour pendant le sevrage. 

Par la même occasion, évitez les plantes galactogènes (qui favorisent la production de lait) : fenouil, anis, fenugrec…

Vous pouvez retrouver la liste dans l’article consacré à l’allaitement. 

Sevrage : les fleurs de Bach pour la maman

Parfois, l’enfant est prêt à couper le cordon mais c’est la maman qui a du mal à voir son tout petit grandir. Il faut garder en tête que le bébé est une éponge émotionnelle qui ressent absolument toutes les émotions de ses parents, d’autant plus s’il est allaité.

Pour qu’un sevrage se passe en douceur, peut-être serait-il intéressant de se pencher sur la sphère psycho-émotionnelle de la mère. Les fleurs de Bach et autres élixirs floraux de sont formidables outils pour gérer les états d’âmes. Il est délicat de conseiller tel ou tel élixirs car étant un accompagnement holistique, cela demande une consultation avec un professionnel pour adapter parfaitement l’élixir et le dosage. 

Gemmothérapie pour un sevrage en douceur

En première intention, le bourgeon de Figuier vous aidera à gérer le stress et les appréhensions. En passant dans le lait, il aidera également votre enfant à calmer ses angoisses.

Selon les méthodes de fabrication, il est généralement conseillé de prendre 5 à 10 gouttes dans un verre d’eau jusqu’à 3 fois par jour, en dehors des repas. Les macérâts glycérinés contiennent de l’alcool et ne présente aucun danger pour le bébé. Cependant, sachez qu’il existe toutefois des formules sans alcools.

Huile essentielle de menthe poivrée au service d’un sevrage en douceur

Une fois le sevrage complètement terminé, massez vos seins avec 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée diluées dans un peu d’huile végétale. Ceci aura pour effet d’inhiber la production de lait. 

IMPORTANT : le bébé ne doit plus téter car, en passant dans le lait, l’huile essentielle de menthe poivrée peut lui être très dangereuse.

Sevrage : et la place du papa dans tout ça ?

Le rôle du père est primordial dans l’étape du sevrage. Il est celui qui sépare l’enfant de sa mère, qui ouvre l’enfant au monde, qui donne les repères et qui rassure. Évidemment dans les familles monoparentales ou homoparentales, ce sera un proche qui jouera ce rôle (nounou, grand-parent, conjoint.e etc…). C’est généralement aussi le moment où des liens affectifs forts se construisent entre cette figure et son enfant. Le papa a tout un rôle à jouer dans cette étape importante de son enfant. 

« Un certain nombre de recherches semblent indiquer qu’il y a des moments plus favorables que d’autres pour un sevrage planifié. Suite aux développements psycho-moteurs qu’ils vivent, les bébés montrent quelquefois un moindre intérêt pour le sein entre 4 et 5 mois, vers 7 mois, et entre 9 et 12 mois. Par contre, entre 13 et 18 mois, ils manifestent souvent une angoisse de séparation qui rend le sevrage plus difficile »

(source : la Leche League France)

Un sevrage en douceur doit être progressif tant pour la maman que pour son enfant. Cela évite bien des désagréments physiques et/ou psycho-émotionnels. Des accompagnant.e.s à l’allaitement, des doulas, des naturopathes spécialisé.e.s ou même des sages-femmes peuvent vous épauler pour que cette transition se déroule pour le mieux. 

Alexia Bernard 29 Januar, 2020
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