TIERISCHE UND PFLANZLICHE PROTEINE: Was soll man wählen?

Il faut avant tout faire la distinction entre les protéines animales et les protéines végétales.

Si nous voulons rester objectifs et cohérents, il faut faire abstraction de nos préjugés et de notre éducation occidentale qui, depuis un peu plus d’un siècle, nous ont toujours conditionnés à consommer plus de protéines animales que végétales. Notons que si les légumineuses contiennent entre 22 et 35 % de protéines, les oléagineux en contiennent 12 à 13 %, et les viandes 26 %.

Les viandes et les poissons ne semblent au départ pas faits pour l’homme qui est un « animal » frugivore. Nous les consommons généralement cuits, ce qui leur fait perdre 20 % des vitamines pour les premières, et 95 % pour les seconds.

Dès lors, afin de respecter les qualités nutritionnelles de ce type d’aliments, il faudrait les consommer crus. Ce qui ne les empêchera néanmoins pas d’apporter beaucoup de graisses ou d’acides gras saturés, peu recommandés, de l’acide urique et des purines, qui acidifieront fortement votre organisme.

Notons également qu’un des inconvénients du régime carné réside dans le fait d’une augmentation de la putréfaction intestinale, ainsi que du nombre de germes indésirables dans l’intestin.

Certains auteurs développent la théorie que la viande serait à l’origine d’une certaine excitation psychologique et d’une agressivité, notamment chez les enfants, ce qui s’expliquerait par le taux élevé d’adrénaline qu’elle contient. Cette dernière provenant des décharges d’adrénaline subies par le corps de l’animal lors du stress de l’abattage.

Les viandes sont considérées comme mauvaises par de nombreux auteurs, et par certains, plus particulièrement lorsqu’elles sont cuites.

De toute manière comme pour tous les aliments, la cuisson doit être la plus brève et la moins forte possible. Pour le choix de viande non biologique, il est préférable de s’orienter vers les viandes maigres ou blanches, puisque les viandes grasses contiennent souvent un grand nombre de déchets lipophiles qui résident principalement dans les tissus graisseux. Les viandes doivent être de qualité irréprochable et achetées chez un commerçant de confiance. Les gibiers et les abats sont fortement déconseillés.

Le poisson cuit est moins redoutable que la viande cuite. Cependant, mieux vaut opter pour le poisson cru. Une recette simple consiste à faire mariner de fines tranches de poisson, du saumon par exemple, dans du jus de citron additionné d’un peu d’huile d’olive, et aromatisé par de fortes quantités de coriandre, d’aneth et de basilic.

Il semblerait qu’une portion de 100 g environ de maquereau, de hareng, de saumon ou de sardines, ou encore de 170 g de thon permette d’obtenir un effet anticoagulant très satisfaisant.

Les recherches du ministère de l’Agriculture des États-Unis ont prouvé que la consommation d’huile de poisson et de poisson gras modifie complètement la forme des plaquettes sanguines. En en préservant la forme discale et en entravant la production de thromboxane, ces aliments les empêcheraient de s’agglomérer et de s’imbriquer les unes dans les autres, évitant ainsi la formation de caillots indésirables et susceptibles d’obstruer les artères.

CRITÈRES DE CHOIX DE VOS POISSONS 

  • Variez l’apport de chacun des 3 groupes : maigres, semi-gras et gras, en privilégiant les poissons des mers froides comme maquereau, hareng, sardine… Les poissons provenant des fleuves, des rivières et des lacs risquent d’être plus pollués.
  • Les petits poissons sont plus sains que les gros. Les sardines, par exemple, ont été exposées moins longtemps aux polluants que les poissons de plus grande taille. De plus, les gros poissons, (thon, espadon, bonites, requin) sont souvent des prédateurs. Arrivant en fin de chaîne alimentaire, ils concentrent beaucoup plus de déchets, notamment de « métaux lourds ». Il est de toute manière préférable de privilégier les poissons sauvages à ceux d’élevage.
  • De préférence, ne pas manger la peau du poisson, dans laquelle s’accumulent des produits chimiques toxiques.
  • Usez d’un mode de cuisson qui n’altère pas les acides gras : vapeur, au four à basse température ou poché. Toutes les cuissons accompagnées de corps gras, particulièrement d’huiles végétales riches en oméga-6, diminuent l’efficacité des oméga-3.
  • Mangez-les également crus avec ou sans préparation (ex : au citron, notamment la daurade).
  • Les huiles de poisson les plus riches en vitamines sont l’huile de flétan et de foie de morue. Il est important d’en consommer sous forme de compléments alimentaires.

Les crustacés, les mollusques et les coquillages sont très riches en minéraux. Ils sont rarement dénaturés par la cuisson puisque souvent consommés crus. Cependant, au vu de la qualité actuelle de nos eaux, il faut être excessivement vigilant quant à leur origine et à leur qualité.

Les laitages contiennent des protéines animales et ne présentent pas que des avantages.

Un aliment protéiné de choix parmi les dérivés des produits animaux est l’œuf. Le jaune cru contient tous les acides aminés indispensables, des minéraux : calcium, magnésium, fer et zinc, ainsi que du phosphore en grande quantité, ce qui vous aidera à fixer le calcium. Il renferme aussi de la vitamine E, A et D, et des lipides de haute qualité. Deux tiers des acides gras contenus dans le jaune d’œuf sont insaturés et contrairement aux idées reçues,  ils n’augmentent absolument pas le taux de cholestérol, bien au contraire, ils auraient même tendance à le régulariser à condition que l’œuf soit consommé frais.

Le blanc cru, contient une protéine, l’avidine, inattaquable par le suc gastrique. Elle se combine aux vitamines B et les neutralise. Il est donc impératif de le cuire avant de le consommer afin de préserver vos apports et vos réserves en vitamine B.

HBE Diffusion, PANNE Carol 17 Januar, 2014
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