4 règles pour réussir sa lactation

Les mamans qui souhaitent allaiter leur enfant aujourd’hui ont toujours cette crainte de « ne pas avoir de lait » ou pas en suffisance. Ai-je les seins assez gros pour allaiter mon enfant ? Vais-je produire suffisamment de lait pour le nourrir ? Pourrais-je l’allaiter sur le long terme ? Tant de questions qu’on entend fréquemment et qui apportent un stress bien souvent inutile à la maman.

Conditionnée par une société qui, soit impose un allaitement long, soit ne le comprend pas du tout, la maman peut se sentir désorientée et indécise face à un entourage qui pourrait influencer ses idées premières et dès lors, provoquer une préoccupation superflue. Les papas, avec un regard extérieur, peuvent également ne pas avoir les outils pour aider leur compagne sur ce chemin. Pour réussir sa lactation, plusieurs choses sont à savoir :

Règle 1 : Des corps différents mais la même capacité

Quelle que soit la taille des seins, l’allaitement est possible. En effet, qu’on porte un petit bonnet A ou un gros bonnet C n’influe absolument pas sur la lactation.  Toutes les femmes dans le monde ont la capacité physique de nourrir leur bébé. Les femmes sont toutes égales.
Ne sont bien entendus pas prises en considération les pathologies ou les cas de maladies influant sur la lactation.

Règle 2 : Toutes égales face à la lactation

Vers la fin de la grossesse se produit la lactogénèse de Stade 1, aussi appelée phase colostrale, qui exprime la maturation des glandes mammaires dans le sein afin de pouvoir allaiter. Cette étape dans le processus de lactation est importante car elle signale à la maman le début d’un merveilleux processus de vie.
D’ailleurs, cette phase intervient chez chaque femme et traduit alors bien la capacité de chaque maman d’allaiter.

A la naissance de l’enfant arrive alors ce qu’on appelle « la montée de lait ». Déclenchée par une chute d’hormones, cette épisode est très rapidement reconnu par la maman qui ressent une évolution de la taille de ses seins avec perte de lait (variable d’une femme à l’autre.) Ce premier lait maternel, appelé Colostrum, est important car il est riche en protéines et en immunoglobulines. Cette substance épaisse de couleur jaune foncé est un apport nutritionnel indispensable pour les premiers jours de l’enfant.

Règle 3 : L’investissement

Afin de réussir son allaitement, l’importance sera porté sur l’accompagnement. En effet, le séjour en maternité étant de plus en plus raccourci depuis quelques années que le couple peut parfois se sentir démuni face à une nouvelle expérience de vie. Dès lors, on peut aider  l’allaitement avec la présence d’une conseillère ou d’une consultante en lactation pour les premiers jours avec le bébé, voire même au-delà.

Nourrir son enfant est une chose tellement naturel mais on en oublie parfois les bases.

Rappeler à la maman son potentiel inné et lui donner les clés pour avancer est un élément important de la réussite de l’allaitement.

  • La position du bébé : comment positionner le nourrisson face au sein ?
  • Le moment idéal pour allaiter : A quel moment le bébé est-il réellement en demande ? Dois-je attendre qu’il réclame ?
  • La compréhension pour la maman de ce qui se passe en elle afin de comprendre les signes et les mécanismes.
  • Etc.

Règle 4 : Qu’en pensent les bébés ?

Malgré l’égalité des femmes face à la lactation, tous les enfants seront différents. Certains seront des plus gros dormeurs alors que d’autres auront envie de téter plus souvent. Être à l’écoute des besoins de son enfant est une priorité dans cette merveilleuse aventure qu’est la naissance.

Finalement, les problèmes qui peuvent survenir ne sont pas dû à la lactation mais bien à l’allaitement, c’est-à-dire le comportement (la manière de proposer le soin, etc…)  et non la compétence physique , la fonction biologique de nourrir son enfant.

Aussi, Mesdames, ayez confiance en votre pouvoir de mère.

Vanessa Colant 2 mai, 2018
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